La demande nationale de produits pétroliers, a enregistré entre janvier 2023 et janvier 2024, une hausse de 2% pour se situer à 379 kilotonnes équivalent pétrole (ktep), selon le rapport mensuel sur la conjoncture énergétique du mois de janvier 2024, publié par l’Observatoire National de l’Energie et des Mines.
L’observatoire a fait état d’une baisse de la demande du fuel de 20%, une hausse des essences de 9% et du gasoil de 7%.
Par contre la demande du jet d’aviation a enregistré une diminution de 3% et celle de petcoke de 13%.
La structure de la consommation de produits pétroliers n’a pas connu de changement significatif entre janvier 2023 et janvier 2024 à l’exception de quelques produits, notamment le fuel dont sa part est passée de 4% en janvier 2023 à 3% en janvier 2024, le gasoil dont sa part est passée de 43% à 45% durant la même période, le petcoke dont sa part est passée de 13% à 11%.
La consommation de carburants routiers a enregistré entre 2023 et 2024, une augmentation de 7%. Elle représente 63% de la consommation totale des produits pétroliers.
La consommation de GPL a enregistré entre janvier 2023 et janvier 2024, une hausse de 2%.
La consommation de coke de pétrole a diminué de 13% entre janvier 2023 et janvier 2024 (données partiellement estimées), notons ici que ce produit est utilisé exclusivement par les cimenteries et qu’il est substituable par le gaz naturel et le fuel lourd.
D’autre part, la consommation de jet aviation a enregistré une baisse de 3% en janvier 2024 par rapport à l’année précédente.
Baisse de 12% de la demande totale de gaz naturel
La demande totale de gaz naturel a enregistré une baisse de 12% entre janvier 2023 et janvier 2024 pour se situer à 371 ktep. La demande pour la production électrique a enregistré une diminution de 12%, celle pour la consommation finale a diminué de 13%.
Le secteur de la production électrique reste, de loin, le plus grand consommateur de gaz naturel (62% de la demande totale en janvier 2024), la production électrique est en effet basée sur le gaz naturel à plus de 95%.
La baisse de la demande du secteur électrique est due à la limitation de la disponibilité du gaz naturel et ne reflète pas la demande du secteur électrique.
Pour les usages finaux (hors production électrique), la demande de gaz naturel a connu une diminution de 13% pour se situer à 142 ktep. La demande des clients moyenne et basse pression a enregistré une diminution de 12% et celle des clients haute pression a enregistré un repli de 16%.