Le ministre des Affaires sociales Malek Zahi a estimé que l’adoption du projet de loi relatif à la lutte contre l’exclusion financière, examiné actuellement par la commission des finances et du budget relevant de l’Assemblée des représentants du peuple ARP, « constituera un message fort et positif sur l’inclusion financière en Tunisie.”
Lors d’une séance d’audition hier, mardi, par la Commission des Finances et du Budget de l’ARP en présence de représentants du Ministère de l’Économie et du Plan sur le projet de loi relatif à la lutte contre l’exclusion financière, Zahi a estimé que ce projet de loi, est « révolutionnaire et en rupture avec les systèmes traditionnels et libéraux », et ouvre la voie à toutes les catégories sociales du peuple tunisien pour bénéficier de prêts et de transactions financières, selon un communiqué publié.
Le ministre a salué le rôle des institutions de microfinance dans l’appui aux efforts de l’État pour financer des projets, indiquant que les taux d’intérêt élevés sur les prêts accordés sont dus au fait que ces institutions obtiennent des prêts de l’étranger et de l’intérieur à des taux élevés pour financer leurs interventions.
Le ministre des Affaires sociales a suggéré d’examiner la possibilité d’approuver des taux d’intérêt égaux entre toutes les institutions financières et les banques, soulignant que la loi pourrait stipuler la nécessité d’adopter des taux d’intérêt qui tiennent compte de la situation du citoyen.