Le secteur du patrimoine était au centre d’une séance de travail, tenue, mardi soir, au siège du ministère des Affaires Culturelles à la Kasbah.
Cette séance a été présidée par le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, chargé de la gestion du ministère des Affaires Culturelles, Moncef Boukthir, en présence des responsables institutions en charge du secteur patrimoine, peut- on lire dans un communiqué, publié la veille, par le ministère des Affaires Culturelles.
Le ministre a appelé au renforcement de la coordination entre l’Institut national du patrimoine (INP), l’Agence de Mise en Valeur du Patrimoine et de Promotion Culturelle (AMVPPC) et la Direction générale du patrimoine afin « de moderniser le secteur du patrimoine et d’œuvrer à son développement en tant que richesse nationale à l’intersection des domaines de développement social et économique », indique la même source.
Boukthir a souligné la nécessité de prioriser et d’élaborer un plan d’action à travers la réexploitation des ressources humaines existantes et la bonne gouvernance du budget alloué à chacune de ces institutions.
Il a encore salué les efforts déployés par ces institutions dans la promotion du secteur et la consécration du développement du tourisme culturel et leur quête à réconcilier les citoyens avec la mémoire collective et la culture nationales ainsi qu’à renforcer du rayonnement de l’image de la Tunisie à l’étranger en mettant en valeur son riche patrimoine culturel et historique.
Les responsables institutions en charge du secteur patrimoine qui ont présenté un aperçu historique de l’INP et de l’AMVPPC. Ils ont également passé en revue l’avancement des travaux dans des projets nationaux et de coopération internationale, tels que la restauration de la mosquée Zeitouna, du théâtre antique d’El Jem et de la maison d’ibn Khaldoun à la Médina de Tunis.