Près 12 milliards de dinars ont été mobilisés pour la réalisation des mégaprojets actuellement en cours d’exécution, dans le secteur agricole, a indiqué le secrétaire d’État auprès du ministre de l’Agriculture chargé des ressources hydrauliques, Ridha Gabouj, précisant que 70% de ces ressources sont destinées au secteur de l’eau.
Dans sa réponse à une question sur les investissements destinés au secteur de l’eau et la nécessité de développer les groupements hydrauliques, Gabouj a indiqué, lors d’une entrevue vidéo accordée à l’Agence TAP, que les projets de dessalement de l’eau de mer avancent à un rythme accéléré.
A cet effet, il a indiqué que la station Zarat (d’une capacité de 50 mille m3 par an) entrera en exploitation prochainement pour alléger la pression de la demande sur l’eau potable, aux niveaux des gouvernorats de Gabès, Tataouine, et Médenine, faisant remarquer que la station de Sfax, dont la capacité de production s’élève à 100 mille m3 par an, devra entrer en production au mois de juin 2024 et celle de Sousse ( 50 mille m3 par an ), au début de l’année prochaine.
Il a montré que la Tunisie œuvre actuellement à la réalisation de 4 barrages, dont certains devront être achevés bientôt, tels que le barrage Mellègue (avancement des travaux à 80%) et le barrage Douimis, en plus de l’avancement des travaux de construction d’autres principaux barrages, dont les barrages Saida, et Kalâa Kebira, ainsi que les travaux de raccordement entre eux. Il s’agit également de lancement des travaux de construction des barrages Khalled et Raghai, a-t-il ajouté.
Il a souligné que ces projets aideront à renforcer les ressources hydrauliques dans le pays et à lutter contre les changements climatiques.
La Tunisie compte actuellement près de 2700 groupements hydrauliques, dont 1400 consacrés à l’eau potable, en plus de l’amélioration des services rendus aux citoyens dans plusieurs régions, en dépit des problèmes posés.
Gabouj a souligné que l’Etat appuie le système des groupements hydrauliques, en leur fournissant l’aide technique au niveaux central et régional, faisant savoir que le projet du code des eaux propose une souplesse en matière de gestion des systèmes hydrauliques, soit à travers les associations ou les institutions publiques en plus de la possibilité de faire associer le secteur privé.