L’Association Youth Vision Tataouine a entamé, mercredi, la mise en œuvre du projet “Yes Tataouine”.
Ce projet s’inscrit dans le cadre du programme SWAFY (science with and for youth) et est financé par l’Union Européenne à travers l’Agence Nationale de la promotion de la recherche scientifique (ANPR) et en partenariat avec un certain nombre d’administrations régionales (le commissariat de l’éducation, le commissariat de la jeunesse et des sports, l’Institut Supérieur des études technologiques ISET et la société civile).
Selon le directeur général de l’ANPR, Chedly Abdelli, le projet vise à motiver les jeunes dans le gouvernorat de Tataouine à l’innovation et à plus de création et de créativité dans divers domaines de développement économique, renforcer leurs capacités et compétences scientifiques et soutenir l’entrepreneuriat et l’emploi dans la région, rappelant que le projet touchera aussi bien aux élèves, lycéens, étudiants ainsi qu’aux diplômés du supérieur.
De son côté, la présidente du projet “Yes Tataouine”, Mabrouka Atri a précisé que le projet bénéficiera à 96 élèves, 48 jeunes inscrits aux maisons de la jeunesse, 20 étudiants inscrits au club de robotique de l’ISET de Tataouine, 200 visiteurs de la Cité des Sciences, 300 participants aux ateliers scientifiques pour jeunesse et 100 enfants participant aux compétitions de robotique organisées par le projet chaque année.
Pour sa part, le représentant de la Commission européenne en Tunisie, Rajah Khemiri a indiqué que l’Union européenne a alloué 9,5 millions d’euros (environ 32 millions de dinars) pour ce projet, qui vient de démarrer à Tataouine et s’étendra à tous les gouvernorats de la République, ajoutant que la Commission s’apprête aussi à lancer un autre projet qui porte sur l’environnement avec enveloppe d’environ 11 millions d’euros (37 millions de dinars).
Il est à noter que dans l’effort de la promotion de l’intelligence artificielle, le commissariat régional de l’Éducation à Tataouine a procédé, depuis novembre dernier, à la création d’environ 50 clubs de robotique dans les écoles primaires, collèges et les lycées, grâce à des financements accordés par deux compagnies pétrolières opérant dans le désert de la région.