“La Tunisie a opté pour une approche stratégique globale en vue de renforcer le rôle de la famille, de garantir sa cohésion et de hisser la place de la femme en société” a indiqué hier mercredi la ministre de la famille, de la femme, de l’enfance et des personnes âgées Amel Belhaj moussa dans une allocution enregistrée, prononcée au cours d’un colloque international tenu à l’université de Ajmen (Emirats arabes unis) ayant pour thème “la famille et la société.
La ministre a appelé à la nécessité de consolider l’action arabe commune en vue de faire face aux phénomènes pouvant altérer la cohésion familiale, soulignant que son département s’emploie à mettre en oeuvre une série de programmes afin de protéger la famille et de préserver son équilibre et sa stabilité et lui permettre de satisfaire les demandes de tous ses membres.
Elle a précisé que la Tunisie s’appuie sur un processus réformiste solide et constant et sur un référentiel juridique et institutionnel en matière de protection de la famille et de prévention des phénomènes de marginalisation, de délinquance et d’extrémisme.
Moussa a précisé que la Tunisie a opté pour une politique de prévention et de protection des enfants contre la violence et la discrimination à travers un cadre législatif approprié et des services de qualité, outre la mise en oeuvre d’une stratégie de communication pour venir à bout des violences en milieu familial et promouvoir la culture de la non violence.
Dans ce contexte, la ministre de la famille a évoqué les programmes d’autonomisation économique et sociale des familles et les programmes d’information et d’orientation, ainsi que le programme d’inclusion des enfants autistes dans les établissements scolaires et les signalements et l’écoute pour l’orientation et l’encadrement psychologique des femmes victimes de violence.
Elle a souligné l’attachement du ministère à renforcer les services de proximité au profit des femmes et des enfants victimes de violence en vue de les protéger et de leur éviter les difficultés de déplacement à travers l’augmentation des centres de prise en charge des femmes victimes de violence.
“Le nombre de ces centre est passé de 1 en 2021 à 13 centres en 2023 avec une capacité d’accueil pouvant atteindre 206 lits a-t-elle relevé.
A noter que l’Université de Ajmen organise la première édition de la conférence sur la famille et la société avec la participation d’éminents experts en sociologie, pour débattre des thèmes liés aux mutations de la structure familiale en raison du développement technologique et l’utilisation massive des plateformes numériques.