La part de la Russie dans la production mondiale de pétrole restera inchangée jusqu’en 2050, rapporte, vendredi, le quotidien économique “Vedomosti”, citant un récent rapport de l’agence russe de l’énergie, relevant du ministère de l’énergie.
Il ressort de ce rapport sur les scénarios de développement de l’énergie mondiale que la part de la Russie dans la production mondiale se situera entre 12 et 13% jusqu’en 2050.
Selon les prévisions de Finam, l’un des plus grands groupes d’investissement en Russie, la production de pétrole en Russie d’ici 2050 pourrait diminuer à 400-420 millions de tonnes par an compte tenu de la baisse de la demande.
De l’avis de l’expert en énergie, Kirill Rodionov, la question de savoir si la Russie peut maintenir sa part du marché pétrolier jusqu’en 2050 au niveau actuel dépendra de l’accès aux technologies modernes de production et du régime fiscal dans le pays.
La création de sa propre flotte de fracturation hydraulique et le développement de logiciels nationaux pour l’exploration et la production d’hydrocarbures figurent parmi les priorités pour la Russie dans ce sens.
En octobre 2023, l’Agence internationale de l’énergie (AIE) avait annoncé que la part de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et de la Russie sur le marché mondial serait maintenue à 48% jusqu’en 2030, et pourrait dépasser 50% d’ici 2050.
Le rapport de plus de 120 pages présente un large éventail d’informations analytiques, statistiques et prévisionnelles pour 11 macro-régions du monde sur les principaux types de ressources énergétiques: électricité, hydrocarbures liquides, gaz naturel, charbon, hydrogène et biocarburants.