La ministre de l’Economie et de la Planification, Feriel Ouerghi Sabai, et le PDG de la Société Internationale Islamique de Financement du Commerce (ITFC), Hani Salem Sonbol, ont signé à Riyad, en Arabie Saoudite, un nouvel accord-cadre de coopération pour les trois prochaines années, d’une valeur de 1,2 milliard de dollars (soit environ 3,78 milliards de dinars), et ce, en marge des Assemblées annuelles du Groupe de la Banque islamique pour le développement tenues du 27 au 30 avril 2024, dans la capitale saoudienne.
D’après un communiqué, publié lundi, par le département de l’Economie, cet accord signé dimanche, porte sur le financement des importations des entreprises publiques en matières premières tels que le pétrole brut et les produits pétroliers.La ministre a exprimé, à cette occasion, la volonté de la Tunisie de consolider et d’élargir davantage les domaines de coopération avec l’ITFC, durant cette conjoncture caractérisée par l’amplification des impacts du changement climatique, notamment sur la sécurité alimentaire, l’énergie et l’environnement.Les deux parties ont évoqué également, l’importance du Programme de l’ITFC « Ponts commerciaux arabo-africains », qui s’attèle au renforcement de la coopération et des échanges commerciaux entre les pays arabes et africains.
Elles ont également, examiné l’avancement des préparatifs de la 4e réunion du Conseil des gouverneurs de ce programme, laquelle sera organisée en Tunisie, durant le mois de juillet 2024.
Par ailleurs, Ouerghi a eu des rencontres avec des hauts responsables, dont le PDG de la Banque saoudienne d’import- export, Saad bin Abdulaziz Al-Khalab sur les possibilités de renforcement des relations de coopération bilatérales entre la Tunisie et la banque, à travers l’élargissement des échanges commerciaux entre les établissements publics ou les sociétés privées des deux pays.
Elle a eu en outre un entretien avec le directeur général du Fonds de l’OPEP pour le développement international, Abdulhamid Alkhalifa. L’accent a été mis sur les répercussions des fluctuations géopolitiques et l’aggravation des effets du changement climatique sur les conditions économiques, sociales et environnementales des pays en développement, dont la Tunisie.
La ministre a fait part, ainsi, de la volonté de la Tunisie de renforcer la coopération et le partenariat avec le Fonds, à travers l’appui des programmes tunisiens visant à assurer la sécurité alimentaire et la progression de la transition énergétique et de développement durable.