Le Réseau National de Surveillance de la Qualité de l’Air en Tunisie compte 30 stations de surveillance de la qualité de l’air dont 15 stations de surveillance de l’ozone (polluant secondaire). Actuellement, seulement 12 stations de surveillance de la qualité de l’air en Tunisie sont fonctionnelles, 8 en arrêt provisoire (pour rénovation et renouvellement du parc) et 10 stations en arrêt et nécessitant des travaux d’aménagement et de remplacement des analyseurs, a indiqué l’Agence Nationale de Protection de l’Environnement (ANPE), responsable de ce réseau, dans sa réponse aux questions de l’agence TAP.

L’ANPE, est responsable du Réseau National de Surveillance de la Qualité de l’Air et ce en application de l’article 3 du décret gouvernemental n° 2018- 448 du 18 mai 2018, fixant le mode de fonctionnement de ce réseau.

L’agence assure ainsi le fonctionnement du réseau, la gestion de ses équipements et son développement et ce en coordination avec les ministères concernés.

Les stations fixes sont installées en prenant en considération les études relatives à la densité démographique, le trafic routier, la présence des zones industrielles, les facteurs climatiques et les reliefs et les données épidémiologiques et sanitaires.

“Certaines stations ont été vandalisés (volées et/ou incendiés) et ne sont plus opérationnels et certaines sont en cours de rénovation (renouvellement des anciens analyseurs)”, selon l’ANPE.

Trois types de stations sont gérées par l’ANPE : station urbaine (Grand Tunis, Bizerte, Sousse, Gafsa, Zaghouan), station de proximité industrielle (Sfax, Gabès,,,) et station péri-urbaine (Tozeur, kébili, Djerba, Jendouba,,,).

Les données collectées grâce à ces stations servent ainsi à contribuer à l’élaboration d’une stratégie nationale dans le domaine de la qualité de l’air et à proposer des solutions et des mesures adéquates pour prévenir, limiter et réduire la pollution de l’air et ses impacts sur la santé et l’environnement, ainsi qu’à adopter les procédures préventives et curatives nécessaires pour la préservation de la qualité de l’air.

 

 

 

 

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