La Tunisie a besoin 600 MD pour investir dans des projets de transition énergétique dans les municipalités , révèlent les résultats du projet Alliance communes pour la transition énergétique, a fait savoir le directeur général de l’Agence nationale de contrôle de l’énergie Fathi Hanchi.
Dans une déclaration à la presse, en marge de la conférence nationale sur le rôle des collectivités locales dans la mise en œuvre de la stratégie nationale de transition énergétique, tenue mercredi sur le thème de l’évaluation des résultats de l’audit de l’énergie national et intégral pour les 350 municipalités tunisiennes, il a indiqué que l’opération d’audit est la première du genre au monde.
Elle a été réalisée en coopération avec le secrétariat d’Etat suisse pour l’économie.
L’opération a été effectuée sur le parc automobile, les bâtiments et le Réseau d’Eclairage Public.
L’adoption de mécanismes économes en énergie, contribuera à économiser 150 MD dans un pays qui consacre environ 4 milliards de dinars pour subventionner l’énergie chaque année.
Le responsable a fait observer que la divulgation des résultats de l’opération d’évaluation énergétique au cours de cette conférence vise à impliquer les structures nationales ainsi qu’à informer les financiers sur les résultats et la possibilité d’investir dans ce secteur.
Il a fait remarquer que le projet Alliance communes pour la transition énergétique est basé, entre autres, sur l’inventaire des propriétés municipales ainsi que sur le réaménagement des terres, le parc de transport et l’éclairage public.Hanchi a noté qu’un projet est en cours de négociation avec la partie italienne sur le projet de couvrir les bâtiments municipaux en panneaux solaires, ce qui nécessite un financement de l’ordre de 30 millions de dinars pour couvrir les bâtiments municipaux.
La conférence nationale a été organisée par l’ANME, en partenariat, avec l’Instance générale de prospection et d’accompagnement de la décentralisation et plusieurs autres structures avec le soutien du secrétariat d’État suisse pour l’économie, des responsables tunisiens et des représentants de la coopération internationale suisse.