Près de 59 entreprises adhérentes à la Chambre Tuniso-francaise de Commerce et d’Industrie (CTFCI) ont entamé, jeudi des réunions de financement avec des bailleurs de fonds internationaux et locaux au moment où les représentants de ces donateurs présentent des programmes de coopération avec la Tunisie.
Les rencontres de financement des entreprises, organisées par la Chambre tuniso-française de Commerce et d’Industrie en collaboration avec la Caisse des dépôts et des consignation (CDC), en présence de quelque 400 participants, constitue une occasion pour les entreprises de trouver des sources de financement.
Le Secrétaire général de la Chambre, Mohammed Louzir, a déclaré que ces derniers mois, la chambre a reçu 129 demandes de financement, ajoutant que 59 entreprises ont été présélectionnées.
Ces entreprises vont tenir jeudi près de 171 rencontres B To B avec les bailleurs de fonds.
Au programme de ces rencontres figurent deux tables rondes sur la contribution des financiers internationaux à la dynamisation de l’économie tunisienne, ainsi que la présentation de données sur les fonds disponibles au niveau national.
La liste des bailleurs de fonds participant aux rencontres organisées par la CTFCI comprend la Société financière internationale relevant de la Banque mondiale, la Banque européenne d’investissement, la Banque européenne pour la reconstruction et le développement et la Banque africaine de développement, la caisse des dépôts et des consignations ainsi que d’autres institutions financières.
Louzir a souligné que les réunions de financement direct permettront de trouver des sources de financement.
Il a noté que les rencontres visent à faciliter l’accès des entreprises au financement fourni par des sources internationales qui souvent ne fournissent pas des financements directs.
Les principaux bailleurs de fonds du monde fournissent des financements de l’ordre de pas moins de 5 millions de dollars, euros ou plus, alors que cet avantage n’est pas disponible pour les PME tunisiennes. Les entreprises tunisiennes opérant dans le cadre de groupe d’entreprises peuvent obtenir un financement allant de 2 à 3 millions de dinars pour un plafond de 30 millions de dinars.
Selon Louzir, le financement couvre une variété de domaines économiques, dont une partie s’inscrit dans le cadre de la recherche par certaines entreprises d’un accès aux marchés étrangers à l’instar des marchés africains.