La Tunisie a, officiellement, émis des réserves quant à l’emploi des termes “frontières du 4 juin 1967”, “solution à deux États” et “al-Qods Est”, dans les résolutions issues des travaux du 33e Sommet arabe tenu, jeudi, à Manama, au Bahreïn.

Ces réserves interviennent sur la base de la position ferme de la Tunisie à l’égard de la juste cause palestinienne, indique un communiqué du ministère des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger.

Dans un discours adressé au 33e Sommet arabe, le président de la République, Kaïs Saïed, a réaffirmé la position de principe et ferme de la Tunisie en faveur de l’arrêt immédiat des agressions barbares commises contre les palestiniens et l’acheminement urgent de l’aide humanitaire nécessaire.

“La Tunisie appelle, également, à lever le blocus injuste imposé contre la Palestine et à poursuivre en justice les dirigeants de l’entité sioniste pour les crimes commis contre l’humanité”, selon le texte de l’allocution dont lecture a été donnée par le ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, Nabil Ammar.

Dans le même contexte, la Tunisie a réaffirmé son soutien constant au peuple palestinien et à ses droits légitimes et imprescriptibles, dont en particulier l’établissement d’un État indépendant et souverain sur tout son territoire.

“La Tunisie n’a épargné aucun effort pour soutenir le peuple palestinien dans sa lutte pour recouvrer ses droits légitimes et établir son Etat indépendant”.

Au terme du Sommet, des résolutions concernant la cause palestinienne, la situation dans plusieurs pays arabes et les moyens de renforcer l’action arabe commune ont été émises, selon le communiqué du ministère des Affaires étrangères.

Dans la Déclaration de Bahreïn, l’accent a été mis sur l’importance d’unir les efforts afin de faire face aux défis de sécurité et de développement auxquels le monde arabe est confronté et de renforcer la coopération conjointe en vue de contribuer aux efforts internationaux de développement.

Le président de la République, Kaïs Saïed, avait chargé le ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, Nabil Ammar, de conduire la délégation tunisienne au 33e sommet de Manama.