La balance budgétaire a enregistré un excédent de l’ordre de 1,3 milliard de dinars, durant le premier trimestre 2024, lequel est en baisse de 8,22% par rapport à l’excédent enregistré, à fin mars 2023 (1,4 milliard de dinars), c’est ce qui ressort du document «Résultats provisoires de l’Exécution du Budget », que vient de publier le ministère des finances.
En fait, les ressources budgétaires ont augmenté de 12,8%, durant les trois premiers mois de l’année pour s’établir au niveau de 12 milliards de dinars, suite, essentiellement, à l’accroissement des recettes fiscales (+6,5%, à 10,4 milliards de dinars) et des recettes non fiscales (+20,8%, à 1,1 milliard de dinars).
Pour ce qui est des charges budgétaires, elles se sont accrues à un rythme moins important, de 10,3%, passant de 9,2 milliards de dinars, durant le premier trimestre 2023, à 10,2 milliards de dinars, à fin mars 2024.
L’accroissement des charges budgétaires est expliqué, notamment, par la hausse des dépenses salariales de 2%, à 5,3 milliards de dinars, des dépenses d’interventions de 22%, à 2 milliards de dinars et des charges de financement (les intérêts de la dette) de 35,4%, à 1,8 milliard de dinars.
En revanche, les dépenses budgétaires réservées à l’investissement ont régressé de 8,3%, pour ne pas dépasser 0,6 milliard de dinars. A noter que les dépenses de rémunération représentent environ 52% de l’ensemble des charges de l’Etat, alors que celles d’investissement représentent uniquement, 6% de ces charges.
Les données publiées par le département de Finances ont fait état aussi de la hausse des ressources de trésorerie à 3,5 milliards de dinars, contre 0,170 milliard de dinars, une année auparavant.
S’agissant des dépenses de compensation, elles ont augmenté de 11,3%, passant de 1,2 milliard de dinars, à environ 1,4 milliard de dinars, à fin mars 22024. Le montant réservé à la subvention de carburants représente 72% du total de budget de compensation, durant le premier trimestre 2024.