La 40éme édition du salon de la création artisanale a ouvert, vendredi, ses portes au parc des expositions du Kram, avec la participation de plus de mille artisans et artisanes issus de toutes les régions du pays.
La nouvelle édition, placée cette année sous le signe ” 40 ans d’excellence”, a été inaugurée par le ministre du Tourisme et de l’Artisanat, Mohamed Moez Belhassine et en présence des ministres du commerce et du développement des exportations, Kalthoum Ben Rejeb et des affaires sociales, Malek Ezehi.
Organisé à l’initiative de l’Office National de l’Artisanat Tunisien (ONAT), ce salon qui se poursuivra jusqu’au 2 juin 2024, présentera différents produits artisanaux, tels que les tapis, les bois d’olivier, les bois de palmier, la poterie, les articles en raphia végétal et les accessoires. Le programme du Salon prévoit l’aménagement d’espaces d’inspiration et d’encadrement technique, outre la tenue d’une olympiade dédiée à la peinture sur verre. Un autre espace a été aménagé pour permettre à 80 jeunes entrepreneurs Tunisiens d’exposer leurs produits et projets gratuitement.
Participent pour la première fois à cette nouvelle édition du salon de la création artisanale, deux sociétés communautaires du gouvernorat de Zaghouan. Il s’agit de la société « Moubidiaat Zica », spécialisée dans la valorisation des produits du terroir et « Siristi », active dans le domaine de l’exploitation et la valorisation des produits forestiers. S’agissant de la participation étrangère, l’Algérie est représentée à cette 40éme édition par 27 artisans.
Dans une déclaration aux médias, le ministre du tourisme a souligné que le Salon constitue une opportunité pour promouvoir davantage l’artisanat tunisien en mettant en exergue la richesse du patrimoine des différentes régions du pays.
Et de rappeler, dans le même cadre, que son département œuvre à travers l’office National de l’Artisanat Tunisien (ONAT) à labéliser une soixantaine de produits artisanaux Tunisiens disposant d’une forte demande à l’export. Pour ce faire, précise encore le ministre, un cahier des charges doit être mis en place pour réussir à labéliser ces produits.