Bien que le classement de la Tunisie, soit honorable à l’échelle régionale et arabe en matière de recherche scientifique, “du chemin reste à faire pour valoriser la recherche scientifique dans le domaine industriel”, a déclaré, mardi, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Moncef Boukthir.
Boukthir, qui s’exprimait à la cérémonie de remise des prix de la 5ème édition du concours national de l’innovation, à laquelle plus de 220 projets ont été candidats, a souligné la nécessité d’une plus grande synergie, d’une coopération sectorielle et d’une meilleure corrélation pour favoriser une économie basée sur la valeur ajoutée et le savoir.
Il a rappelé, dans ce contexte, que le secteur de la recherche scientifique en Tunisie compte plus de 20 mille chercheurs outre les milliers de compétences tunisiennes résidentes à l’étranger et environ 39 centres de recherche.
La ministre de l’Industrie, des Mines et de l’Energie, Fatma Chiboub, a estimé, pour sa part, que “le concours de l’innovation récompense une génération qui innove, qui évolue et qui veut se distinguer à l’échelle internationale”.
Pour elle, au-delà d’un simple concept, “l’innovation constitue la force motrice de la croissance économique, favorise la compétitivité, améliore la qualité de vie, contribue à la création d’emplois durables et à la stimulation de l’entrepreneuriat innovant et responsable”.
Initié en 2014, par l’APII, le concours national de l’innovation vise à soutenir l’innovation et le développement technologique et la recherche scientifique par l’introduction, la promotion et l’établissement de projets innovants dans les domaines de la transition technologique écologique et numérique.