Ouvrant tôt le bal de la saison estivale, la 48ème édition du Festival international de Dougga qui se tiendra du 29 juin au 10 juillet 2024 a programmé 11 soirées aux couleurs de six pays : Tunisie, Palestine, Maroc, Egypte, Algérie et la Suisse a déclaré le directeur du festival Mokhtar Belatek à l’agence Tunis Afrique Presse.
Le choix d’organiser le festival un peu plus tôt, a-t-il ajouté est fait dans l’objectif d’éviter les dates des grands festivals afin de mettre le Festival international de Dougga sous les feux de la rampe et d’inciter les festivaliers à venir à Dougga qui s’est préparée pour accueillir ses visiteurs lointains en fournissant du point de vue restauration, la formule “street food” avec des plats typiquement de la région. Vu que la région ne dispose que d’une seule unité hôtelière « nous avons pensé à la formule d’hébergement, en vogue à l’étranger, “Chez l’habitant” avec une expérience cette année dans cinq maisons à Téboursouk” a-t-il ajouté.
En outre, le programme s’est voulu varié, ouvert aux artistes connus et émergents et à différents genres musicaux pour répondre aux gouts de tous a-t-il indiqué mentionnant dans le sillage qu’un projet de partenariat et d’échange est prévu avec le festival marocain “Visa for Music”.
Côté programmation, l’ouverture sera avec la comédie satirique « Le cœur hanté » de Walid Ayadi (production El Teatro) et la clôture avec le spectacle à succès « Ziara » de Sami Lajmi.
Les festivaliers auront rendez-vous avec le maitre du oud Anouar Brahem, qui a réussi, à travers sa musique, imprégnée de nostalgie et de contemplation, à toucher des cœurs à travers le monde avec ses albums tels que “Le Pas du Chat Noir” et “Souvenance”.
Le groupe égyptien Cairokee qui a réussi depuis sa création en 2003, à conquérir ses publics et à toucher avec des paroles sincères et des mélodies marquantes avec leurs chansons de liberté, de justice et de luttes quotidiennes sera également sur la scène du théâtre romain de Dougga pour partager sa musique, porteuse d’un message de liberté et de résistance.
Seront sur scène au théâtre romain de Dougga également la palestinienne Rola Azar, les chanteurs tunisiens Yasser Jradi, Morthadha Ftiti et Mounir Troudi, la chanteuse égyptienne Maï Farouk et le célèbre trompettiste de jazz suisse Erik Truffaz. Le rap sera présent avec A.L.A de Tunisie et le franco-algérien Tif, connu pour un musique où fusionnent les sonorités andalouse, le chaâbi, un genre musical algérien, et le rap.
Ouvert aux artistes émergents, le festival a programmé également le duo tunisien “Yuma” et « Aita mon amour », un duo tuniso-marocain composé de Widad Mjama l’une des premières femmes rappeuses du Maroc et le producteur, compositeur et multi-instrumentiste tunisien Khalil EPI. Ce projet musical contemporain et électronique explore une riche tradition datant du XIIe siècle, la Aita, un genre musical populaire enraciné dans la campagne marocaine, chanté par les Chikhates, ces femmes chanteuses et gardiennes des traditions.
Ci après le programme de la 48ème édition du Festival international de Dougga dont les soirées débutent à 22H00 :
29 juin: “Le coeur hanté” de Walid Ayadi
30 juin : Yasser Jradi (Tunisie) et Rola Azar (Palestine)
01 juillet : Yuma (Tunisie) et “Aita Mon amour” (Tunisie-Maroc)
02 juillet : Mortadha Ftiti (Tunisie)
03 juillet : Cairokee (Egypte)
04 juillet: Maï Farouk (Egypte)
06 juillet : Anouar Brahem (Tunisie)
07 juillet : A.L.A (Tunisie)
08 juillet : Mounir Troudi (Tunisie) et Erik Truffaz (Suisse)
09 juillet : TIF (Algérie-France )
10 juillet : Ziara (Tunisie)