L’organisation internationale pour la protection des enfants de la méditerranée (OIPEM) a indiqué que toutes les formes de travail infantile sont interdites quel qu’en soit le mobile, vu leur conséquences néfastes sur l’enfant dont notamment le décrochage scolaire .
Elle a souligné, dans un communiqué publié à l’occasion de la journée mondiale contre le travail des enfants, la nécessité de sensibiliser les parents à l’interdiction de faire travailler les enfants, qui constitue une crime pouvant être qualifié de traite des personnes et des catégories vulnérables, les appelant à assumer pleinement leur responsabilité pour venir à bout de ce phénomène.
Selon l’OIPEM, les vacances estivales en Tunisie constituent une opportunité idoine pour encourager les enfants à participer aux activités des maisons de jeunes et de scoutisme, mettant en garde les parents contre le travail des enfants au cours de cette période quelque soit les motifs au risque de commettre une infraction, répréhensible par la législation tunisienne et le code de l’enfant.
Une étude élaborée par l’OIPEM a dévoilé que les parents encouragent le travail des enfants pour deux raisons: la première consiste à aider financièrement la famille qui est généralement dans le besoin, alors que la seconde a pour fondement des idées erronées visant à encourager l’enfant à exercer un métier, dès son jeune âge, parallèlement à ses études, lit-on dans ce communiqué.
Le communiqué a rappelé que la journée mondiale contre le travail des enfants a été célébrée le mercredi 12 juin 2024 sous le thème “la lutte contre le travail infantile.