Le Chili a introduit une demande officielle pour devenir membre du Partenariat économique régional global (Regional Comprehensive Economic Partnership – RCEP), un accord de libre-échange qui regroupe quinze pays de l’Océan Pacifique.
Une lettre d’adhésion officielle a été présentée par le gouvernement chilien aux autorités de l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est (Asean), dont les 10 membres ont convenu avec l’Australie, la Chine, la Corée du Sud, le Japon et la Nouvelle-Zélande, de mettre en place une zone de libre-échange qui représente 28,9 % de la population mondiale et environ 30,8 % du Produit Intérieur Brut (PIB) mondial.
La sous-secrétaire aux relations économiques internationales du Chili, Claudia Sanhueza, qui a introduit la demande d’adhésion au nom du gouvernement chilien, a affirmé qu’une éventuelle incorporation au RCEP, ouvrirait de nouvelles opportunités d’affaires pour les secteurs d’exportation du Chili.
“Le Chili a fixé parmi ses priorités stratégiques l’établissement de relations plus approfondies avec l’Asie, c’est pourquoi l’adhésion au RCEP impliquerait une étape importante vers cet objectif”, a expliqué Sanhueza, citée par la presse locale.
Elle a indiqué que le Chili a conclu des traités commerciaux avec tous les membres de ce groupement, à l’exception des Philippines, du Laos, du Cambodge et de la Birmanie.
Si la demande est acceptée, le Chili deviendrait le premier pays d’Amérique latine à adhérer à ce bloc régional.
En 2023, les échanges commerciaux entre le Chili et les pays de l’Asean se sont élevés à 4,3 milliards de dollars américains.
L’Asean est composée de 10 pays du sud-est asiatique (Indonésie, Malaisie, Philippines, Singapour, Thaïlande, Brunei, Vietnam, Laos, Birmanie, Cambodge).