Le président de la chambre nationale des structures de formation professionnelle privées Rached Chelly a indiqué que les adhérents de la chambre refusent la décision de réhabilitation et de classification que le ministère de tutelle envisage de publier en vue de remplacer le système de certification des diplômes.

Il a précisé dans une déclaration à la TAP, en marge d’une journée d’information tenue hier samedi par la chambre nationale des structures de formation professionnelle au siège de l’union régionale de Sousse, avec la participation des adhérents des gouvernorats de Sousse, de Monastir, de Mahdia, de Kairouan, de Sidi Bouzid, de Kasserine, que cette décision aura des répercussions négatives sur les structures de formation privées qui n’ont pas été réhabilitées pour la mise en oeuvre de ce nouveau système.

Il a affirmé que ce nouveau système, malgré sa capacité à améliorer la qualité et la compétitivité des entreprises économiques, contribuera selon ses dires, à accroitre les difficultés surtout que le ministère de tutelle n’avait pas consulté la chambre nationale avant de prendre cette décision.

Chelly a appelé le ministère de l’emploi à réviser cette décision et d’associer les structures professionnelles, soulignant la prédisposition de la chambre nationale des structures de formation professionnelles privées à défende ses intérêts par tous les moyens dans le cadre de la loi.

S’agissant de la réhabilitation du secteur de la formation professionnelle privée, Chelly a indiqué que la chambre nationale a proposé le réexamen de la loi numéro 10-2008 de manière à l’adapter aux besoins des ressources humaines et de garantir la crédibilité des transactions avec l’administration et le renforcement des directions régionales et centrales en cadres d’inspection pédagogiques qui contribueront aux opérations de suivi et d’évaluation, outre la formation des formateurs et l’appui financier des structures de formation privées.