Le Salon international de l’Intelligence Artificielle, des Ttechnologies et des Startups (BIGTECH) a été inauguré, mercredi, au Parc des Expositions du Kram avec la participation d’environ 1000 startups et entreprises opérant dans les domaines du numérique et de l’innovation.
Cette manifestation qui se poursuivra jusqu’au 29 juin 2024, vise à faire de la Tunisie un pôle technologique en Afrique, via l’engagement de discussions sur les dernières évolutions technologiques liées à l’Intelligence Artificielle (IA) et à la transition digitale en Tunisie et en Afrique, a indiqué le ministère des Technologies de la communication, dans un communiqué publié mercredi.
Le salon est considéré comme étant une plateforme qui rassemble divers acteurs du domaine numérique notamment des startups, des experts et des structures de soutien et d’accompagnement pour stimuler l’innovation, accélérer le progrès technologique, renforcer l’esprit de créativité et créer un espace d’échange d’idées dans les domaines numériques, tels que l’intelligence artificielle, l’Internet des Objets et d’autres technologies numériques modernes, a souligné le ministre des Technologies de la communication, Nizar Ben Neji.
Il a mis l’accent dans ce cadre sur la volonté du gouvernement de soutenir l’entrepreneuriat, de renforcer le système d’innovation et de créativité et d’encourager la création des entreprises et des startups en tant que moteur de création de richesse et de croissance, a rapporté la même source.
Il s’agit également d’accélérer la transition numérique de la société à travers la mise en œuvre de plusieurs mesures et l’exécution d’un certain nombre de programmes nationaux tels que la digitalisation de l’administration, la simplification des procédures administratives en faveur des entreprises et la facilitation de la création des projets innovants, a-t-il ajouté.
Ces programmes comprennent également l’investissement dans les infrastructures numériques à travers l’extension du réseau de fibre optique, le lancement des services 5G, l’amélioration des réseaux sectoriels à l’instar du Réseau National Intégré de l’Administration (RNIA), l’élaboration d’une stratégie nationale pour le cloud computing , la mise en place du système d’attribution des labels des services de cloud computing, ainsi que la création d’un climat favorable à l’IA, l’Internet des Objets et les méga-datas.
Ces projets portent aussi sur la création d’un écosystème entrepreneurial plus large à travers le développement de télécentres, de pôles technologiques et de pépinières d’entreprises en vue de soutenir et accompagner les startups et les entrepreneurs.