« Here we invest » “Ici on investit” ! Aussi simple que cela ! Sans fioritures et sans ornements. C’est dit de manière claire et cela porte la voix du groupe Attijariwafa Bank décidé à occuper une place de choix en tant que dynamo économique en Afrique.
“Here, we invest” c’est le slogan adopté par le groupe Attijariwafa qui renoue avec son rendez-vous économique africain annuel dans une 7ème édition tournant autour du thème de l’investissement. Un investissement créateur de valeurs et de richesses.
Mouna Kadiri, directrice du Club Afrique Développement au groupe Attijariwafa, déclarait récemment : “Le Forum International Afrique développement est une plateforme économique de référence dont l’objectif est de catalyser les opportunités de création de valeurs. La plateforme fédère des milliers d’entreprises africaines mais aussi des partenaires de pays africains, des représentants de premier plan des secteurs publics des pays en question ainsi que des institutions internationales.
Le FIAD, agit sur trois leviers. Le premier est le plaidoyer économique au nom du secteur privé africain pour accélérer la coopération Sud/Sud à travers la conférence de haut niveau, le deuxième est le dispositif de mise en relation des entreprises entre elles-mêmes afin qu’elles s’engagent dans des actions communes et des partenariats fructueux qu’il s’agisse d’investissement ou de commerce. Le troisième objectif est le marché de l’investissement où il est question de mettre en relation États et grands investisseurs avec à l’honneur des pays qui mettent en avant les opportunités d’investissement et les stratégies de développement économique avec un accès à l’information de première main en ce qui concerne projets et investissements”.
Le Forum International Afrique développement est une plateforme économique de référence dont l’objectif est de catalyser les opportunités de création de valeurs
2000 opérateurs participent à l’édition 2024 où on s’attend à 4000 rendez vous d’affaires. 11 pays sont mis à l’honneur pour le marché de l’investissement. Il s’agit du Benin, Cameroun, Congo, Côte d’Ivoire, Egypte, Gabon, Mali, Maroc, Mauritanie, Sénégal et Togo.
Le FIAD offrira à ces pays l’occasion de parler aux investisseurs et financeurs internationaux des opportunités d’investissements dans leurs pays respectifs et des grands projets porteurs.
Les plénières du FIAD 2024 tourneront autour des thèmes : “Ruptures de paradigmes”, “Construire les opportunités : pleins feux sur la Zone de libre-échange Continentale africaine” (ZLECAF) et “Un investissement durable pour des sociétés durables”.
L’Afrique qui dispose de tous les atouts pour s’intégrer dans l’économie mondiale et conforter son développement durable doit elle attendre son salut de l’autre
L’Afrique qui dispose de tous les atouts pour s’intégrer dans l’économie mondiale et conforter son développement durable doit elle attendre son salut de l’autre ? Des autres ! Toutes ces puissances économiques mondiales qui l’ont spoliée de ses richesses et l’ont privé d’expansion et de croissance ?
Le PIB du continent s’est accru de près de 5 % par an en moyenne depuis 2000. Une croissance relativement freinée après l’avènement du covid+. “Beaucoup de pays — et pas seulement ceux riches en ressources — ont participé à cet essor : vingt États d’Afrique subsaharienne non producteurs de pétrole ont affiché des taux de croissance annuelle moyens du PIB de 4% ou plus entre 1998 et 2008. Entre-temps, la région a commencé à attirer des sommes importantes de capitaux privés : ces apports, qui atteignent 50 milliards de dollars par année, dépassent désormais les flux d’aide extérieure” peut-on lire dans la revue économique Cairn. Info.
Une rupture de paradigmes dans le sens de nouvelles politiques de développement économique axées sur une coopération Sud-Sud, plus appuyée et plus efficiente est inévitable
Le décollage économique a favorisé l’accès au savoir et a relativement amélioré les prestations de santé allongeant par là même l’espérance de vie. L’Afrique, continent riche par ses ressources naturelles et par son potentiel jeunesse, convoité par les puissants du monde peut-elle aujourd’hui compter sur ses propres moyens pour réaliser développement et croissance ?
Une rupture de paradigmes dans le sens de nouvelles politiques de développement économique axées sur une coopération Sud/Sud, plus appuyée et plus efficiente est inévitable. C’est ce qu’encourage Attijariwafa à travers le FIAD. Il s’agit de provoquer un changement salvateur pour le continent.
Une agora : deux pavillons
Le FIAD dédie, cette année, son agora à deux grands pavillons : le pavillon ZLECAF et l’espace Afrique Atlantique. Pour rappel, la ZLECAF offre un marché de 1,2 milliard de personnes et un produit intérieur brut de 2500 milliards de $ US.
“C’est un espace dédié à la promotion et la compréhension approfondie de la Zone de libre-échange continentale africaine” précisent les organisateurs du FIAD. Ils rappellent aussi que “l’Afrique Atlantique” qui regroupe 23 pays, 46% de la population africaine, représente plus de 55% du PIB africain et réalise 57% du commerce continental, est une initiative lancée par le Roi Mohamed VI pour “créer un environnement institutionnel qui implique les États atlantiques africains dans une coopération économique et politique et aussi l’intégration des infrastructures”.
L’Afrique plurielle, anglophone et francophone sera réunie pendant deux jours, du 27 au 28 juin 2024, à Casablanca pour parler d’elle-même à elle-même, pour débattre de ses stratégies de développement, présenter des projets, trouver des investissements et saisir des opportunités.
C’est un espace dédié à la promotion et la compréhension approfondie de la Zone de libre-échange continentale africaine
Facilitateur, encadreur et rassembleur, le groupe Attijariwafa, bénéficiant de l’appui du gouvernement marocain, a fait du FIAD un lieu privilégié pour les échanges, les investissements et la coopération économique intra-africaine.
Lorsqu’un pays dispose d’un Leadership visionnaire, ses acteurs économiques privés ou publics ont le droit de voir grand. “Quand on veut une chose, tout l’Univers conspire à nous permettre de réaliser notre rêve” dit le grand Paolo Coelho.
Quand on veut une chose, tout l’Univers conspire à nous permettre de réaliser notre rêve
Attijariwafa ne cherche pas à avoir la lune, il veut tout juste être un financeur et un leader économique en Afrique. Il en a les moyens. Le groupe accompagne au quotidien plus de 12 millions clients et compte 20.782 collaborateurs. Doté de près de 6.000 agences, il dispose du réseau de distribution le plus large au Maroc et le plus présent en Afrique.
Il en est ainsi lorsque l’investissement est encouragé au plus haut de la pyramide de l’État, lorsque l’opérateur privé est considéré comme une source de richesse et lorsque le chef d’orchestre possède l’art de combiner tous les sons pour composer une belle mélodie.
A Casablanca, pendant deux jours, le son sera donné à ceux qui entonneront le chant d’une économie afro-africaine, par ses ressources naturelles et ses richesses humaines.
Amel Belhadj Ali