“Lettre ouverte à ceux qui tuent la poésie” est une rencontre poétique portée par deux voix, le congolais Alain Mabanckou et le tunisien Jamel Jlassi réunis autour d’un dialogue sur l’écriture ou la publication de la poésie comme un acte de résistance.

Organisée dans le cadre du projet Massari, l’association Bibliophiles Sousse avec l’association Safahat, cette rencontre avec l’écrivain, poète, romancier, traducteur, et directeur de la collection Points Poèsie, ainsi que Jamel Jlassi, spécialiste dans la traduction de la littérature africaine est programmée demain vendredi 28 juin 2024, de 18h à 20h, à l’espace culturel Trois points, à Sousse.

Suivie de lectures poétiques de la poésie africaine en français et en arabe, la rencontre prendra la forme d’un dialogue entre les deux invités autour de la spécificité de la littérature africaine, la « traductibilité » de la poésie, et surtout le thème de la poésie et la résistance.

En tournée en Tunisie pour une série de masterclass et de rencontres depuis le 25 juin 2024, Alain Mabanckou, poète avant d’être romancier, a écrit des centaines de vers entre 1995 et 2003.

La nostalgie de l’enfance, l’amour de la mère et de la patrie, le devoir de mémoire, le sentiment d’exil ou encore la déliquescence de l’Afrique contemporaine sont autant de thèmes que le poète chance avec le lyrisme dans “La Légende de l’errance” en 1995, “Les Arbres aussi versent des larmes” en 1997 et “Quand le coq annoncera l’aube d’un autre jour “en 1999.

En tant que directeur de la collection “Points Poésie”, il a dirigé l’Anthologie de la poésie Palestinienne d’Aujourd’hui, une anthologie où les textes sont réunis par Yassine Adnan, choisis et traduits de l’arabe vers le français par le grand poète Abdellatif Laâbi.

Jamel Jlassi, romancier, poète et traducteur tunisien, est spécialisé notamment dans la littérature africaine dont il a traduit plusieurs ouvrages dont l’oeuvre poétique complète de Léopold Sedar Senghor, “Cahier de retour au pays natal” d’Aimé César , “Mémoires de porc-épic” d’Alain Mabanckou etc.