Quelque 167 cahiers des charges relatifs à l’exercice des activités économiques seront révisés, sur 18 mois, tout en préservant les systèmes économiques et en tenant compte des aspects sociaux, a annoncé le directeur général chargé de l’amélioration du climat des affaires, au ministère de l’Economie et de la planification, Mohamed Ben Abid.
Intervenant au cours d’un atelier organisé, jeudi, sur la méthodologie de révision des cahiers des charges relatifs à l’exercice des activités économiques « lutte contre l’économie de rente et facilitation de l’accès au marché », Ben Abid a souligné que tous les secteurs économiques sont concernés par cette mesure, citant à titre d’exemple l’agriculture, le tourisme, le transport et la technologie de communication.
Et d’ajouter que la priorité sera accordée aux cahiers des charges les plus compliqués et qui paralysent l’économie nationale.
Ben Abid a fait remarquer que le ministère a débuté, en 2018, la suppression des autorisations d’exercice des activités économiques afin de libérer l’entrepreneuriat, simplifier les procédures pour les investisseurs et lutter contre l’économie de rente.
Il a rappelé de la suppression d’une première liste comportant 25 autorisations, puis une deuxième liste composée de 27 autorisations, soulignant que le ministère œuvre actuellement à la suppression prochaine de 33 autorisations.
De son côté le ministre de l’Agriculture, des ressources hydrauliques et de la pêche, Abdelmonem Belatai a appelé à fournir un climat propice à l’investissement.
Il a mis en garde contre la propagation de la corruption dans le pays, soulignant la nécessité de lutter contre ce phénomène notamment au niveau de l’administration qui est devenue un cauchemar pour les investisseurs, freinant le développement de leurs projets à cause de la bureaucratie.
« Plusieurs investisseurs ont quitté le pays et investi dans d’autres destinations », a-t-il ajouté.
Il a fait savoir dans ce cadre que son département œuvre à faciliter l’obtention des autorisations par les investisseurs dont les demandes sont conformes aux procédures en vigueur.
Et d’ajouter que plusieurs autorisations ont été supprimées et 21 nouveaux cahiers des charges ont été élaborés, portant ainsi le nombre total des cahiers au niveau du ministère à 49.