Tunisie : Lancement du nouveau système d’évaluation des agents de la fonction publique

La présidence du gouvernement a organisé, jeudi, en partenariat avec l’Agence allemande de coopération internationale (GIZ), une rencontre pour présenter “le nouveau système d’évaluation individuelle des agents de la fonction publique”, à Gammarth (banlieue nord).

Cette rencontre s’inscrit, selon les organisateurs, dans le cadre du processus de réforme de la fonction publique regroupant plusieurs domaines dont des projets spécialisés dans le domaine de la gestion des ressources humaines, à l’instar de la formation et l’évaluation des fonctionnaires publics.

Un plan a été mis en place pour élaborer un nouveau système d’évaluation basé sur des critères objectifs, dans le but de répondre aux besoins de l’administration et des fonctionnaires publics.

Dans une déclaration à l’agence TAP, Hassen Massoudi, président du Comité général de la fonction publique, a indiqué que ce projet vise à mettre en place un nouveau système d’évaluation après un diagnostic approfondi du système actuel marqué par plusieurs lacunes et dysfonctionnements, soulignant que la modernisation de l’administration est devenue, désormais, une nécessité absolue et la demande commune à tous les intervenants dans ce domaine.

“L’évaluation actuelle du fonctionnaire public souvent repose sur l’attribution d’une note professionnelle qui manque parfois d’objectivité. De nouvelles méthodes d’évaluation ont été alors envisagées dont une “conversation annuelle” entre le fonctionnaire et son supérieur hiérarchique au cours de laquelle une série d’objectifs sont définis”, a-t-il expliqué.

À la fin de l’année, a-t-il ajouté, une évaluation est effectuée sur la manière dont les objectifs ont été atteints, les qualifications et les compétences de l’employé et le résultat obtenu permettra alors de déterminer si l’employé a besoin de formation dans un domaine spécifique.

Le projet du “nouveau système d’évaluation individuelle des fonctionnaires publics” a été lancé en 2021 et sa mise en ouvre est prévue pour 2025.

Le cadre juridique régissant ce projet est en cours d’élaboration.