Attijariwafa MarocPromouvoir les opportunités de commerce et d’investissement de la ZLECAf, participer mutuellement aux évènements et forums organisés par les deux parties ainsi qu’aux missions économiques sectorielles organisées sur le Continent par le Club Afrique Développement, prendre part à l’initiative Sufawe du Club Afrique Développement en soutenant et en renforçant son programme, coorganiser des webinaires sectoriels pour les opportunités de la ZLECAf (Automobile, Agro-industrie) et échanger des informations et des publications sur les marchés liées au commerce et à l’investissement en Afrique. Ce sont là quelques objectifs visés par la signature d’un protocole d’accord entre le groupe Wafabank et la ZLECAF en marge de la 7ème édition du FIAD tenu à Casablanca du 26 au 27 juin 2024.

Mohamed El Kettani, PDG du groupe Attijariwafa Bank a déclaré à l’occasion, l’importance de la ZLECAF dans le développement économique de l’Afrique. « Cette zone de libre-échange a le potentiel de transformer profondément les échanges commerciaux intra-africains, en éliminant les barrières tarifaires et non tarifaires, et en stimulant les investissements directs étrangers. »

Wamkele Mene, Secrétaire Général de la ZLECAF a, pour sa part, mis en avant le rôle déterminant d’une institution financière aussi importante et engagée qu’Attijariwafa pour l’accompagnement des opérateurs économiques africains dans la prospection des opportunités d’affaires sur l’ensemble du continent et d’élargir ainsi leurs ambitions de façon à contribuer efficacement à la prospérité économique en Afrique.

Le protocole d’accord entre la ZLECAF et Attijariwafa Bank porte “sur la coopération des deux parties en vue de mobiliser des ressources, d’identifier et d’accompagner la mise en œuvre de projets dans les secteurs prioritaires comme l’infrastructure, l’énergie, l’agriculture, l’agro-industrie, l’automobile, l’industrie pharmaceutique, les transports et la logistique”.

Pour précision, les exportations marocaines à destination de l’Afrique enregistrent depuis 10 ans, un taux d’accroissement annuel moyen de 10%. Elles comprennent des produits de l’industrie chimique qui représentent 30,1% du total des exportations en 2019 contre 11,8% en 2009 et de l’agriculture, de la sylviculture qui s’élèvent à 3,2% en 2019 au lieu de 1,1% en 2009, aux dépens des exportations de produits de l’industrie alimentaire qui s’établissent à 25,1% en 2019 contre 31,9% en 2009, de l’industrie automobile représentant 4,1% en 2019 contre 8,4% en 2009 et de l’industrie métallurgique qui affiche 2,1% contre 5%.

Les importations provenant d’Afrique, ont suivi un taux de croissance annuel moyen de 2,7% entre 2009 et 2019. Plusieurs secteurs commencent à gagner en importance, comme la fabrication d’autres produits minéraux non métalliques enregistrant 4,5 % du total des importations en 2019 contre seulement 2 % en 2009, la fabrication de meubles et industries diverses avec une part de 3 % en 2019 contre 0,6 % en 2009.

Ceci au détriment des importations de charbon, lignite et tourbe, qui constituaient 22% des importations totales en 2009 et qui s’établissent à 16,2% en 2019 et du raffinage du pétrole et autres produits énergétiques, qui passent de 27,1% en 2009 à 22,4% en 2019.

Le protocole d’accord signé avec la ZLECAF vise aussi à rassurer et sécuriser les sociétés commerciales africaines (African Trading Companies) qui opèrent dans le commerce intra-africain.

« En tant qu’institution financière panafricaine, Attijariwafa Bank est fermement engagée à accompagner la dynamique de croissance et d’intégration économique africaine. Cette convention représente non seulement une avancée significative pour nos deux organisations, mais également une opportunité unique de tirer parti des synergies créées par cette coopération renforcée. Nous sommes impatients de collaborer à travers des activités comme le Forum International Afrique Développement (FIAD), et de profiter plus amplement des opportunités économiques qu’offre notre continent en plein essor. Ensemble, nous œuvrerons à la construction d’une Afrique plus intégrée, plus compétitive et plus prospère » a promis Mohamed El Kettani lors de la signature du protocole.

A.B.A