Deux ouvrages tunisiens ont été retenus dans la sélection officielle du Prix de la littérature arabe au titre de l’année 2024, qui vient d’être annoncée par la Fondation Jean-Luc Lagardère et l’Institut du monde arabe (IMA) : “Les carnets d’El-Razi” d’Aymen Daboussi (psychologue-clinicien-auteur) et “Le désastre de la maison des notables” d’Amira Ghenim (autrice, nouvelliste et traductrice).

Les deux opus figurent parmi sept ouvrages retenus dans la sélection de la 11ème édition du prix de la littérature arabe qui “met en lumière la richesse des littératures du monde arabe et la diversité des sujets qu’elles abordent, à travers les romans d’écrivaines et d’écrivains d’origines multiples (Algérie, Liban, Libye, Palestine, Tunisie), s’exprimant en arabe ou en français.

Le jury présidé par Pierre Leroy (Administrateur délégué de la Fondation Jean-Luc Lagardère), se réunira en automne prochain pour délibérer et désigner le ou la lauréat(e) de la nouvelle édition du Prix de la littérature arabe, qui sera dévoilé (e) à l’occasion d’une cérémonie prévue le 27 novembre 2024, à l’IMA, en présence de son président, Jack Lang.

Créé en 2013, le Prix de la littérature arabe est l’une des rares récompenses françaises distinguant la création littéraire issue du monde arabe. Il promeut, au titre de cette édition, l’œuvre d’un écrivain originaire de l’un des pays de la Ligue arabe et auteur d’un ouvrage écrit ou traduit de l’arabe vers le français, publié entre le 1er septembre 2023 et le 30 septembre 2024.En 2023, le prix a été décerné à Feurat Alani (Irak), pour son roman « Je me souviens de Falloujah ».