Le projet “Innovations pour l’agriculture et l’agroalimentaire” mis en œuvre par l’Agence de promotion des investissements agricoles (APIA), dans le cadre du programme global de la GIZ “Centres d’innovation verte pour le secteur agroalimentaire (GIV)” a permis d’améliorer de 150% les revenus annuels des petits agriculteurs notamment, dans les filières laitière et de pomme de terre et ce dans 7 gouvernorats.

Ce projet lancé en 2018, moyennant un financement de 25 millions d’euros ( environ 82,5 MD) accordé par la GIZ, a permis de former prés de 14400 agriculteurs sur 15000 programmés, soit un taux de réalisation de 96% et environ 500 formateurs parmi les techniciens du ministère de l’Agriculture, des Ressources Hydrauliques et de la Pêche et du secteur privé.

Les résultats de ce projet ont été présentés lors d’une rencontre organisée par l’APIA, lors de laquelle des agricultrices bénéficiaires ont témoigné de l’importance des formations dispensées, appelant à intensifier et à généraliser les processus de formations sur tout le pays.

Le projet vise particulièrement, à améliorer la situation socio-économique des petits exploitants agricoles notamment, dans les filières de lait et de pomme de terre, à travers la formation des producteurs et le développement de leurs compétences, a affirmé à cette occasion, la directrice générale de l’APIA, Inji Doggui.

Ce projet a concerné 7 gouvernorats à savoir Kasserine, Kairouan, Sidi Bouzid, Jendouba, le Kef, Béjà et Siliana, a-t-elle précisé, ajoutant que “les résultats de ce projet sont encourageants ce qui favorise la généralisation de cette initiative au reste des gouvernorats”.

De son côté, Sihem Oueslati, secrétaire générale du ministère de l’Agriculture a indiqué que plus de 7500 agriculteurs opérant dans la filière laitière ont bénéficié de ce programme, ce qui leur a permis d’améliorer leur revenus de 150%, appelant tous les intervenants dans le domaine de la formation agricole à adopter des approches innovantes pour développer les capacités des petits agriculteurs qui représentent prés de 85% des exploitants agricoles.

Elle a souligné que l’agriculture tunisienne a besoin d’innovation pour augmenter la productivité de manière durable et intelligente, développer les systèmes agroalimentaires en œuvrant à promouvoir les chaînes de valeur, à diversifier les activités génératrices de revenus et améliorer les conditions de vie des petits agriculteurs.

En marge de cette rencontre, une convention a été signée entre les différents intervenants de la filière laitière pour mettre en place une approche de formation innovante au profit des petits agriculteurs dans tout le pays.