Une séance de travail présidée mardi, par le ministre de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche, Abdelmonem Belati, a porté sur les moyens de mettre en place, en collaboration avec le ministère de l’Intérieur, un plan d’action conjoint visant à rationaliser l’exploitation et la distribution de l’eau et lutter contre les atteintes au domaine public hydraulique (vols, forages anarchiques de puits et surexploitation de la nappe phréatique).
Lors de cette séance tenue en présence du directeur général des opérations au ministère de l’Intérieur, Jaouher Boudrigua, le ministre de l’Agriculture a mis l’accent sur l’importance d’améliorer davantage la gestion des ressources hydrauliques disponibles, en vue de répondre à la demande de manière équitable entre les différentes régions et secteurs, appelant à appliquer vigoureusement la loi afin de préserver l’eau et les équipements publics.
Les réserves en eau des barrages ont régressé en raison de la hausse des températures, ce qui a accru le phénomène d’évaporation. Ces réserves ont atteint, jusqu’au 13 juillet courant, 664,3 millions de m3, soit une baisse de 175 millions de m3 par rapport à la même période de l’année écoulée, ce qui équivaut à un taux de remplissage de 28,30%, selon Abdelhamid Mnajja, directeur général du génie rural et de l’exploitation des eaux au ministère de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche.
Ces réserves sont, aussi, en baisse de 255 millions de m3 par rapport à la moyenne des trois dernières années, a-t-il ajouté lors d’une conférence de presse tenue le 13 juillet courant. Et d’indiquer que les apports en eau des barrages se sont élevés, durant la saison actuelle, à 647 millions de m3, soit une baisse de 30 millions de m3, par rapport à 2023.