Le ministre de la jeunesse et des sports, Kamel Déquiche, a présidé mercredi, à la Cité de la culture de Tunis, la cérémonie de lancement des plans exécutifs relatifs à la stratégie nationale de la jeunesse 2035 et a rendu hommage à toutes les parties impliquées dans le processus d’élaboration de cette stratégie.

Dans son allocution d’ouverture, le ministre a indiqué que cette occasion représente l’aboutissement du processus d’élaboration de la stratégie nationale de la jeunesse 2035, qui aura pris plus d’un an et demi, rappelant que cette stratégie a été lancée le 11 juin dernier, sous la supervision du chef du gouvernement, après sa présentation et son approbation à l’occasion d’un conseil ministériel en date du 7 mai 2024.

Déguiche s’est, par la même occasion, félicité de cette stratégie qu’il qualifie de “pur produit tunisien”, notant que les compétences et l’expertise tunisiennes ont contribué à la conception, au suivi et à la formulation de la stratégie en coordination avec le ministère de la jeunesse et des sports et la présidence du gouvernement.

Il a, de ce fait, tenu à saluer toutes les parties ayant participé à la mise en œuvre aux plans national et régional de la stratégie, notamment les cadres et autre personnel son département, tous les ministères, les organisations et associations de la société civile, ainsi que les jeunes eux-mêmes pour leur engagement et leur participation active.

Il a rappelé que cette stratégie fait office de cadre général de travail pour la jeunesse qui vise à renforcer les opportunités d’intégration des jeunes dans la vie active, à développer leurs capacités, notamment les groupes vulnérables, à garantir les droits des générations futures et à traduire la volonté de l’Etat tunisien d’opérer un bond qualitatif et quantitatif dans les politiques, plans et programmes destinés à la jeunesse en partenariat avec les différents acteurs.

Et le ministre d’ajouter que la stratégie représente un engagement à œuvrer pour soutenir les priorités et incarner les tendances qui visent à doter les jeunes de cadres de participation effective aux différents aspects de la vie politique, économique, sociale, culturelle, éducative et sportive, à influencer la prise de décision, à exprimer et à défendre leurs priorités et leurs aspirations.

Il a, dans le même sillage, expliqué que cette stratégie permettra, également, “l’institutionnalisation” du travail de jeunesse et son passage à une dimension horizontale et intersectorielle qui nécessite une coordination et une intégration entre les différents secteurs, ministères, organisations de la société civile ainsi que l’ensemble des partenaires.

“Alors que la conception de la stratégie nationale pour la jeunesse a été atteinte, le défi qui attend toutes les parties prenantes est de préparer des plans de mise en œuvre pour cette stratégie qui comprennent des programmes et des projets réalistes qui peuvent être mesurés avec des indicateurs clairs et précis dans des délais et avec des ressources déterminés”, a assuré le Déguiche, précisant que l’objectif principal est celui de rétablir la confiance des jeunes en eux-mêmes et en leurs institutions.

Selon le ministre, le programme d’été de cette année, entamé au début du mois de juillet au profit d’environ 167 mille jeunes bénéficiaires, est une mise en œuvre des thèmes de la stratégie nationale pour la jeunesse.

Il convient de rappeler que la stratégie nationale de la jeunesse 2035 vise à accroître les opportunités d’intégration des jeunes dans la vie professionnelle, à renforcer le lien entre les jeunes et leur environnement social et à leur offrir des opportunités de démontrer leur potentiel et de participer aux affaires publiques, en plus d’assurer l’égalité des chances entre les différents groupes de jeunes, de cibler les plus vulnérables d’entre eux et de réduire la disparité sociale entre eux.

Elle vise, également, à soutenir les capacités de tous les acteurs de la jeunesse à assurer la mise en œuvre adéquate et efficace des programmes et des plans exécutifs de la stratégie dans les secteurs public et privé, à créer un environnement communautaire favorable aux jeunes qui leur permette de participer à la conception de leurs politiques et programmes et de suivre leur mise en œuvre, à réviser les politiques et les programmes dans le sens d’une stimulation des énergies créatives des jeunes dans divers domaines.