Le ministère des Affaires Culturelles a annoncé lundi, après-midi, l’ouverture des travaux de la Commission nationale du patrimoine.

Le ministre chargé de la gestion du ministère des Affaires Culturelles, Moncef Boukthir, a présidé, dans la matinée, l’ouverture des travaux en présence des membres de la Commission et des représentants des différentes parties intervenantes.

La Commission nationale du patrimoine est composée entre autres des représentants des ministères des Affaires Culturelles, de l’Equipement, des Domaines de l’Etat et de l’environnement, mais aussi de plusieurs parties intervenantes dont le ministère de la Défense nationale et de la municipalité de Tunis, pour la protection de ces sites et monuments.

La protection des sites du patrimoine classés et l’identification des sites nécessitant une intervention urgente en vue de leur restauration et entretien devront être réalisés en coordination entre toutes les parties impliquées dans le secteur du patrimoine, a fait savoir le ministre. Il a mentionné l’état du mur entourant le Centre National de la céramique, Sidi Kassem Jelizi, en raison du danger qu’il représente pour les passagers.

Le ministre a également évoqué l’importance d’examiner les problèmes fonciers de certains sites en coordination avec les structures publiques concernées.

La restauration de l’hôtel du Lac, monument emblématique à l’architecture originale situé au centre ville de Tunis, devra être faite en s’appuyant sur l’avis d’experts et de spécialistes dans le domaine du patrimoine, a encore fait avoir le ministre.

Il a rappelé que le recours à la démolition des bâtiments menacés de ruine obéit aux lois et réglementation en vigueur, soulignant la nécessité de hiérarchiser les interventions à faire suivant un programme clair et un budget alloué à cet effet. L’hôtel du lac est un bâtiment abandonné depuis près de 25 ans qui appartient à un investisseur libyen.

La séance a également permis d’examiner la situation de certains monuments situés sur l’île de Djerba et qui sont classés sur la Liste du patrimoine Mondial de l’Uneesco ainsi que d’autres dans les gouvernorats de Tataouine, Kébili, Nabeul, Béja, Ben Arous et Sousse.