L’international Testing Agency (ITA), a annoncé mercredi avoir testé près de 90% des participants aux Jeux olympiques JO-2024 de Paris (26 juillet-11 août) depuis le début de l’année dans le cadre du programme antidopage préolympique.

Cette proportion atteint les 100% dans les sports jugés les plus à risque, comme l’haltérophilie –qui représente le quart des cas positifs dans l’histoire des JO–, le triathlon et la nage en eau libre, 99% en gymnastique et 89% en athlétisme.

Dans ces disciplines, 75% des qualifiés aux Jeux ont même été testés “au moins trois fois”, relève la jeune organisation, chargée depuis six ans du programme antidopage des JO, et désormais de celui de la plupart des fédérations internationales.

A l’inverse, seuls 63% des footballeurs ont été contrôlés, alors que la Fédération internationale de football (FIFA) fait partie des rares fédérations internationales à n’avoir pas confié son programme antidopage à l’ITA.

Considérées comme peu risquées, l’équitation ou la voile ont-elles été moins ciblées: respectivement 63% et 69% de leurs représentants ont fait l’objet de tests antidopage.

Au total, l’ITA a dénombré “plus de 32.600” tests menés sur les participants aux JO depuis le 1er janvier, “soit 45% de plus que dans les six mois précédents pour la même population d’athlète”, une montée en puissance destinée à couvrir la préparation finale et les qualifications.