“Les stations de dessalement d’eau de mer qu’elles soient à Djerba, à Zarrat (gouvernorat de Gabès), à Sfax ou à Sousse, s’inscrivent dans le cadre de la politique de l’Etat tunisien pour une meilleure gestion des changement climatiques, a affirmé le ministre de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche, Abdelmonem Belati.
Il a ajouté lundi, dans une déclaration aux médias à l’occasion de la mise en exploitation de la première unité de la station de dessalement d’eau de mer à Gargour (Sfax),d’une capacité de production de 25 mille mètres cubes (m3) par jour, que « la bonne interaction face au changement climatique ne réside pas seulement dans des projets de dessalement de l’eau de mer, mais il y a des stations de dessalement d’eau souterraine qui sont devenues très salines à cause des années successives de sécheresse ».
Et de poursuivre qu’afin d’assurer une meilleure gestion face à la situation actuelle du changement climatique et des années successives de sécheresse, en fournissant des réserves d’eau tant au Sahel qu’à Grand Tunis, ou à Sfax, la politique de l’État tunisien est désormais basée sur ce qu’on appelle la collecte d’eau.
Il s’agit de créer deux réservoirs d’eau dans les régions de Kalâa et Saïda, dont les travaux de réalisation ont atteint respectivement 85% et 95%, ainsi que la création de 4 barrages qui entreront bientôt en production”.
A rappeler que le directeur central de la station de dessalement d’eau de mer à Gargour , Mohamed Zaara avait indiqué dans une déclaration à l’Agence TAP que la première unité de la station entrera en service avant la fin du mois de juillet courant, avec une capacité de 25 milles m3 par jour.
Et de préciser que les trois autres unités seront opérationnelles, successivement, avec la même capacité que la première unité, de sorte que la capacité totale de la station de dessalement d’eau de mer de Gargour à Sfax, avec ses quatre unités, passera à partir du mois de septembre prochain, à 100 mille mètres 3 par jour.