Inès Boubakri, une escrimeuse tunisienne née en 1988, a marqué l’histoire de son sport en Afrique. Suivant les traces de sa mère, elle a commencé l’escrime dès son plus jeune âge. Son talent l’a rapidement propulsée sur la scène internationale.
Malgré des moyens limités en Tunisie, Boubakri a su se faire une place parmi l’élite mondiale. Elle s’est distinguée par sa polyvalence, excellant aussi bien au fleuret qu’à l’épée. Ses nombreux titres aux championnats d’Afrique en témoignent.
Son parcours olympique est également remarquable. Après une première participation aux Jeux de Pékin en 2008, elle a confirmé son potentiel à Londres en 2012. C’est à Rio en 2016 qu’elle a véritablement marqué les esprits en remportant la médaille de bronze au fleuret. Cette médaille historique a fait d’elle la première escrimeuse africaine médaillée olympique et la première médaillée olympique tunisienne dans cette discipline.
Au-delà de ses performances sportives, Boubakri est une figure emblématique du sport tunisien. Son parcours inspirant a encouragé de nombreux jeunes à se lancer dans l’escrime. Elle a également été une ambassadrice de son pays, portant haut les couleurs de la Tunisie sur la scène internationale.
En 2021, elle a eu l’honneur d’être nommée porte-drapeau de la délégation tunisienne aux Jeux olympiques de Tokyo. Malheureusement, des blessures récurrentes l’ont contrainte à mettre un terme à sa carrière en 2022.
Inès Boubakri laisse derrière elle un héritage exceptionnel. Elle a non seulement marqué l’histoire de l’escrime tunisienne, mais a également contribué à faire rayonner le sport africain sur la scène internationale.