La Tunisie est confrontée à une recrudescence alarmante de la rage, une maladie virale mortelle transmise à l’homme par la morsure d’animaux infectés, principalement les chiens. Malgré les efforts déployés par le passé pour éradiquer cette zoonose, de nouveaux cas sont régulièrement signalés.
Le décès récent d’un jeune homme suite à une griffure de chat enragé a mis en lumière l’urgence de la situation et a suscité une vive inquiétude au sein de la population. Face à cette menace grandissante, les autorités tunisiennes ont réagi en mettant en place une cellule de crise et en lançant des campagnes de sensibilisation à travers des numéros verts.
Les experts s’accordent à dire que la vaccination des chiens errants est la clé pour endiguer l’épidémie. Les campagnes d’abattage, souvent proposées comme solution radicale, sont à proscrire car elles peuvent aggraver le problème en créant un vide sanitaire et en poussant les animaux à se rassembler en meutes plus importantes.
Il est essentiel de mettre en place une stratégie de lutte contre la rage à long terme, basée sur une gestion coordonnée des animaux, un renforcement des campagnes de vaccination et une sensibilisation accrue de la population. Une collaboration étroite entre les autorités sanitaires, les vétérinaires et les associations de protection animale est indispensable pour réussir ce défi.