Les responsables de la Banque centrale européenne (BCE) semblent de plus en plus convaincus de la nécessité d’une nouvelle baisse des taux d’intérêt en septembre. Selon plusieurs sources proches du dossier, les conditions économiques actuelles et les projections de l’institution monétaire plaident en faveur d’un assouplissement de la politique monétaire.
Les récentes données économiques, notamment sur l’inflation, la croissance et l’emploi, ont renforcé la conviction de nombreux décideurs de la BCE. La baisse des pressions inflationnistes, couplée à une croissance économique modérée et à un ralentissement du marché du travail, crée un environnement propice à une politique monétaire plus accommodante.
Martins Kazaks, président de la Banque de Lettonie, s’est d’ailleurs montré favorable à une baisse des taux en septembre, affirmant que les conditions étaient réunies pour mettre en œuvre les projections de juin de la BCE. Olli Rehn, son homologue finlandais, avait déjà exprimé un avis similaire quelques jours auparavant.
Si la présidente de la BCE, Christine Lagarde, n’a pas encore officiellement commenté cette éventualité, les signaux envoyés par les autres membres du Conseil des gouverneurs sont clairs : un large consensus se dessine en faveur d’un assouplissement monétaire.
Les marchés financiers, qui anticipent déjà une baisse des taux en septembre, pourraient voir leurs prévisions se confirmer. Les investisseurs espèrent que cette mesure stimulera la croissance économique et soutiendra l’activité dans la zone euro.
Il convient toutefois de noter que la situation économique peut évoluer rapidement et que les décisions de politique monétaire sont toujours prises en fonction des données les plus récentes. Les membres du Conseil des gouverneurs de la BCE devront examiner attentivement les indicateurs économiques avant de prendre une décision définitive lors de leur réunion de septembre.