La campagne électorale pour la présidentielle algérienne du 7 septembre a mis en lumière la convergence des discours des candidats sur des thèmes clés comme la diplomatie, le développement local, et l’engagement envers la jeunesse. Les candidats, animés par un regain d’énergie, cherchent à captiver les électeurs, en particulier ceux de la diaspora.

La presse nationale a souligné cette dynamique. Par exemple, El-Moudjahid a observé une intensification des efforts des candidats pour convaincre les électeurs. Il a aussi rapporté l’enthousiasme des Algériens à l’étranger, notamment en France, où les préparatifs pour le scrutin battent leur plein. Horizons a noté une mobilisation inédite des électeurs, attribuée à la communication efficace des programmes des candidats, qui ont réussi à susciter un intérêt accru, surtout chez les jeunes.

Les discours des candidats, tels que ceux de Youcef Aouchiche du Front des forces socialistes (FFS) et d’Abdelmadjid Tebboune, candidat indépendant, ont été largement relayés. Aouchiche s’est engagé à soutenir les artisans et à revitaliser les zones d’ombre, tandis que Tebboune a insisté sur son bilan et ses engagements pour l’avenir, en mettant l’accent sur la jeunesse.

Les journaux comme L’Expression ont souligné l’impact émotionnel des discours de Tebboune, qualifiant son engagement de “sacré” et notant que ses interventions ont fortement résonné auprès des citoyens. De même, El Watan a abordé le défi du développement, en insistant sur l’importance de nouveaux investissements pour réduire les disparités régionales.

Enfin, la presse arabophone, notamment Echaâb et Echorouk Al Yawmi, a mis en avant la dimension géopolitique des discours, ainsi que les engagements des candidats à instaurer un système politique plus démocratique, fondé sur la volonté populaire.