Créé pour évaluer, comparer et améliorer l’efficacité des politiques environnementales, l’indice de performance environnementale 2024 (EPI), concocté par les universités de Yale et Columbia avec le soutien de la fondation McCall MacBain, vient de classer la Tunisie à la 88ème place sur un total de 180 pays listés.

L’EPI fournit un résumé basé sur des données de l’état de la durabilité dans le monde. À l’aide de 58 indicateurs de performance répartis dans 11 catégories, l’EPI classe les pays étudiés en fonction de leur performance en matière de changement climatique, de santé environnementale et de vitalité des écosystèmes.

Les indicateurs de l’EPI permettent de repérer les problèmes, de fixer des objectifs, de suivre les tendances, de comprendre les résultats et d’identifier les meilleures pratiques politiques. L’indice offre ainsi une vue granulaire et une perspective comparative qui peuvent aider à comprendre les déterminants des progrès environnementaux et à affiner les choix politiques.

Pour revenir à la Tunisie, à l’échelle arabe, elle figure à la 5ème place arabe après les Émirats arabes unis (53ème place mondiale), Oman (54ème), la Jordanie (74ème) et le Qatar (79ème).

A l’échelle africaine, la Tunisie vient après le Zimbabwe (55ème place mondiale), les Seychelles (70èmes), l’île Maurice (78ème) et la Zambie (85ème).

Au niveau mondial, seuls cinq pays, à savoir l’Estonie, la Finlande, la Grèce, le Timor-Oriental et le Royaume-Uni, ont réduit leurs émissions de gaz à effet de serre au rythme nécessaire pour atteindre la neutralité d’ici à 2050.

Les émissions des plus grandes économies du monde diminuent soit trop lentement comme aux États-Unis, soit continuent d’augmenter comme en Chine, en Inde et en Russie.

Ces résultats ont démontré que le monde est encore loin d’être sur la bonne voie. Malgré un déploiement record des énergies renouvelables, les émissions de gaz à effet de serre continuent d’augmenter.

ABS