La situation hydrique a été au centre d’une rencontre tenue, lundi, au Palais de Carthage, entre le Président de la République, Kais Saïed , le ministre de de l’Agriculture, des Ressources Hydrauliques et de la Pêche, Ezzeddine Ben Cheikh et le secrétaire d’Etat chargé des eaux, Hamadi Habaieb.
Le chef de l’État a souligné, selon un communiqué publié, lundi soir, par la Présidence de la République, que la situation que connait la Tunisie dans le domaine de l’eau est « anormale », car les coupures d’eau ne résultent pas de la rétention des eaux pluviales et de la sécheresse, mais plutôt de l’absence de maintenance des réseaux de distribution et des barrages pendant de nombreuses années ».
Et de poursuivre que cette situation est aussi due « aux actes criminels visant à envenimer la situation sociale, comme le prouvent les enquêtes judiciaires menées dans plusieurs régions ».
Evoquant l’Office national des fourrages, Saïed a précisé que cet établissement a été créé pour éviter le monopole opéré par un nombre limité et connu de personnes. Il a souligné, ainsi, la nécessité d’œuvrer pour que l’office réalise ses objectifs dont essentiellement, l’éradication du phénomène de monopole.
D’autre part, le chef de l’État a appelé à la préservation des semences locales compatible avec le climat du pays.