Le scrutin présidentiel algérien du 7 septembre a révélé une large victoire du président sortant, Abdelmadjid Tebboune, réélu dès le premier tour avec une majorité écrasante. Selon les résultats provisoires annoncés par Mohamed Charfi, président de l’Autorité nationale indépendante électorale (ANIE), Tebboune a obtenu 94,65 % des suffrages exprimés, soit 5.329.253 voix. Ce résultat marque un succès impressionnant, bien plus élevé que les 58,13 % obtenus lors de son premier mandat en 2019.
Le taux de participation a été un point d’attention majeur. Il a atteint 48,03 % au niveau national et seulement 19,57 % pour la diaspora algérienne à l’étranger. Bien que cette participation soit relativement modeste, elle n’a pas empêché la réélection de Tebboune avec une marge confortable.
Les autres candidats en lice, Abdelali Hassani Chérif, leader du Mouvement de la société pour la paix (MSP), et Youcef Aouchiche, premier secrétaire du Front des forces socialistes (FFS), n’ont pas réussi à inquiéter le président sortant. Hassani Chérif a recueilli 3,17 % des suffrages (178.797 voix), tandis que Aouchiche n’a obtenu que 2,16 % (122.146 voix).
Le corps électoral était composé de 24.351.551 électeurs, mais le nombre exact de votants et de bulletins nuls n’a pas été communiqué par l’ANIE. Toutefois, Mohamed Charfi a souligné que le processus électoral s’était déroulé dans un climat calme, avec des garanties d’équité et de transparence.