Le nombre des infractions relevant du domaine de l’occupation temporaire du bien public maritime s’élève à 1233, nécessitant 120 actes de démolition, selon les données présentées, hier mardi, au ministre de l’Environnement, Habib Abid, lors de sa visite au siège de l’Agence de Protection et d’Aménagement du Littoral (APAL).

Le ministre a, à cette occasion, pris connaissance des préoccupations et des défis à relever à l’heure actuelle, passant en revue les dispositions en vigueur en rapport avec les conditions de gestion et de contrôle de la propriété publique maritime.

Il a également pris connaissance des interventions de l’Agence dans le cadre des opérations de nettoyage automatisées et manuelles, qui ont couvert cette année 120 plages sur 130 km.

Abid a souligné le rôle important de l’Agence en matière de soutien du tissu économique et social et la préservation de l’environnement côtier et marin, et a appelé à une coopération renforcée entre les différentes parties afin de développer davantage leurs programmes.

L’APAL a été créée en vertu de la loi no 72 du 24 juillet 1995, dans l’objectif d’établir des mécanismes juridiques et institutionnels appropriés, et de mettre en oeuvre des programmes et des projets pour protéger et valoriser le littoral.

L’APAL, un établissement public à caractère non administratif placé sous la tutelle du ministère de l’Environnement, est chargée de mettre en œuvre la politique de l’Etat dans le domaine de la protection et de l’aménagement du littoral, notamment au niveau de sa gestion, et le suivi des travaux de son aménagement, outre la préparation des études sur la protection du littoral et la valorisation des espaces naturels.