Les stocks commerciaux de pétrole brut ont augmenté la semaine dernière aux Etats-Unis, selon des chiffres publiés mercredi par l’Agence américaine d’information sur l’énergie (EIA), un mouvement qui traduit un fléchissement de la demande.
Ces réserves ont progressé de 800.000 barils lors de la semaine achevée le 6 septembre, soit moins que le 1,05 million anticipé par les analystes, selon un consensus établi par l’agence Bloomberg.
Cette hausse tient notamment à l’accélération des importations (+18% sur une semaine), combinée au tassement des exportations (-12%).
Dans le même temps, l’activité des raffineries américaines a légèrement décéléré, elles ont utilisé 92,8% de leurs capacités la semaine dernière, contre 93,3% lors de la période précédente.
Vers 15H55, le baril de West Texas Intermediate (WTI) américain pour livraison en octobre ne montait plus que de 0,41%, à 66,02 dollars, après avoir gagné jusqu’à 2,78% plus tôt.
Les volumes de produits raffinés livrés au marché américain, considérés comme un indicateur implicite de la demande, se sont contractés de 5,6% sur une semaine.
Le début du mois de septembre marque traditionnellement la fin de la saison estivale des grands déplacements aux Etats-Unis, routiers et aériens.
Mais il faut remonter à 2020, année du déclenchement de la pandémie de Covid-19, pour trouver trace d’un chiffre inférieur à cette époque de l’année.
La consommation a décru dans les principaux groupes de produits raffinés,
essence (-5%), mais aussi kérozène (-15%) et gazole (-11%).
Les stocks d’essence ont bondi de 2,3 millions de barils, alors que les analystes tablaient sur une stagnation.
Durant la semaine achevée le 6 septembre, la production est restée inchangée, à 13,3 millions de barils par jour.