Le ministre des Technologies de la Communication, Sofiene Hemissi a affirmé, vendredi à la Manouba, que la révision du système de financement des start-ups constitue une priorité pour son département, après l’achèvement de la phase d’évaluation de ces entreprises, cinq après la publication de la Loi “Start-up Act”.

D’après lui, il serait nécessaire de renforcer les mesures positives et de se concerter à propos de nouvelles exigences en coordination avec la présidence du Gouvernement, le ministère des Finances et la Banque centrale de Tunisie.

Hemissi a ajouté dans une déclaration à l’agence TAP, lors de sa participation à la journée d’intégration au sein de l’École supérieure d’économie numérique, que son département se penche sur la révision « des mécanismes de financement des start-ups » et l’identification de nouveaux moyens de financement bancaire qui s’adaptent aux spécificités de ces entreprises.

Le ministère oeuvrera, en outre, “à aider les start-ups tunisiennes à conquérir le marché tunisien et des marchés étrangers, à travers la préparation de nouvelles mesures et la publication de textes d’application, notamment le cadre juridique autorisant la participation de ces sociétés aux marchés publics outre l’activation du Décret-loi n° 2022-68 du 19 octobre 2022, édictant des dispositions spéciales pour l’amélioration de l’efficacité de la réalisation des projets publics et privés.

Hemissi a souligné, à cette occasion, l’importance du rôle des pôles technologiques dans l’accompagnement des porteurs d’idées de projets et des start-ups, rappelant que la pépinière d’entreprises Smart Tunisian Technoparks (à El Ghazala) et le Pôle de Manouba accueillent 40 start-ups, lesquelles bénéficient de l’accompagnement et l’encadrement nécessaires pour l’obtention du label start-up.

Il a estimé que l’expérience de l’École Supérieure d’Économie Numérique, placée sous la tutelle du ministère de l’Enseignement Supérieur et celui des Technologies de la Communication, a permis de développer la culture de l’initiative privée et de créer des opportunités d’investissement et d’emploi au profit des étudiants.

Il a affirmé que cette école regorge de compétences dans le domaine numérique, le qualifiant de “laboratoire” d’idées de projets numériques innovants. La directrice de l’Ecole, Jihen Wakdi, a indiqué, de son côté, que cet établissement, accueillera, durant cette année universitaire 2024- 2025, plus de 200 nouveaux étudiants, portant le nombre total des étudiants à plus de 1 100, dans cette institution.