La consommation d’hydrocarbures a enregistré, une légère baisse de 0, 4% pour la demande nationale de produits pétroliers, entre fin juillet 2023 et fin juillet 2024, ainsi qu’une diminution de 4% pour la demande totale de gaz naturel, selon le rapport sur la conjoncture énergétique pour juillet 2024, publié par l’Observatoire national de l’énergie et des mines.
S’agissant de la demande nationale de produits pétroliers, elle s’est située à 2636 mille tonne équivalent pétrole (ktep), à fin juillet 2024 par rapport à la même période de 2023.
Ainsi, une hausse de la demande des essences de 4%, du gasoil de 1% et du jet d’aviation de 6% a été enregistrée.
Par contre, une baisse (- 4%) a été enregistrée pour la demande du fuel, ainsi que pour celle du coke de pétrole (-14%) (données partiellement estimées), sachant que ce produit (coke de pétrole) est utilisé exclusivement par les cimenteries et qu’il est substituable par le gaz naturel et le fuel lourd.
La consommation du gaz de pétrole liquéfié (GPL) a enregistré entre fin juillet 2023 et fin juillet 2024, une légère hausse de 0, 5%.
La structure de la consommation de produits pétroliers n’a pas connu de changement significatif entre fin juillet 2023 et fin juillet 2024, à l’exception de quelques produits, notamment le petcoke, dont sa part est passée de 12% à 10% et les essences dont leur part est passée de 19% à 20% durant la même période.
La consommation de carburants routiers qui représente 64% de la consommation totale des produits pétroliers, a enregistré entre fin juillet 2023 et fin juillet 2024, une augmentation de 2%.
S’agissant de la demande totale de gaz naturel, qui a marqué une baisse de 4% entre fin juillet 2023 et fin juillet 2024, elle s’est située à 2611 ktep.
Cette baisse a concerné la demande pour la production électrique, qui a marqué une diminution de 4%, et celle pour la consommation finale, avec une baisse de 3%.
Le secteur de la production électrique reste, de loin, le plus grand consommateur de gaz naturel (70% de la demande totale à fin juillet 2024), la production électrique est en effet basée sur le gaz naturel à 94%.
Le ministère a précisé que cette baisse de la demande du secteur électrique est due à la limitation de la disponibilité du gaz naturel, et ne reflète pas la demande du secteur électrique.
Ainsi pour les usages finaux (hors production électrique), la demande de gaz naturel a connu une diminution de 3% pour se situer à 797 ktep. La demande des clients moyenne et basse pression a enregistré une légère diminution de 1% et celle des clients haute pression a enregistré une diminution de 9%.
La consommation spécifique globale des moyens de production électrique (STEG+IPP) a enregistré une amélioration de 3% entre fin juillet 2023 et entre fin juillet 2024 pour se situer à 193,2 tep/GWh (Gigawatt –heure).
D’ailleurs, la production d’électricité à partir du gaz naturel a enregistré une baisse de 2%, alors que la demande en gaz naturel du secteur électrique a enregistré une diminution de 4%.
Le ministère a mis l’accent sur une hausse de la part des cycles combinés dans la production électrique passant de 77% à 81% entre fin juillet 2023 et fin juillet 2024.