La première pierre du projet de construction de la station solaire photovoltaïque, dans la localité d’El Khobna, relevant de la délégation de Mezzouna (Gouvernorat de Sidi Bouzid) a été posée, jeudi, par la ministre de l’Economie, des Mines et de l’Energie, Fatma Thabet Chiboub.
Financé par la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) et les fournisseurs d’énergies renouvelables norvégien et japonais, «Scatec» et «Aeolus», ce projet dont le coût s’élève à 135 millions de dinars, contribuera à réduire les importations en gaz naturel de 20 à 25 millions de dinars, a indiqué le secrétaire d’Etat chargé de la Transition énergétique, Wael Chouchane.
Et de rappeler que ce projet s’inscrit dans le cadre de publié d’un appel d’offres international lancé en 2018, pour l’installation de 500 mégawatts à partir de l’énergie solaire photovoltaïque sur des sites proposés par l’Etat à Sidi Bouzid (50 mégawatts), Tozeur (50 mégawatts), Kairouan (100 mégawatts), Gafsa (100 mégawatts) et Tataouine (200 mégawatts).
Le ministère de l’Industrie, a également lancé, fin 2022, des appels d’offres pour l’installation, sur la période 2024-2026, de 1700 mégawatts dont 800 mégawatts d’énergie solaire et 600 mégawatts d’énergie éolienne sur des sites proposés par des investisseurs et 300 mégawatts d’énergie solaire sur deux sites proposés par l’Etat, à Sidi Bouzid et Gabès, a-t-il soutenu.
Neuf offres ont été approuvées, le 30 mai 2024, pour la première phase de ces projets concernant l’installation de 200 mégawatts sur les sites proposés par des investisseurs et 300 mégawatts sur les sites choisis par l’Etat. Ces offres sont en phase d’évaluation technique.
La Tunisie ambitionne d’atteindre 35% de production d’électricité à partir d’énergies renouvelables d’ici 2030 et 50% à l’horizon 2050. Le pays prévoit, aussi, de réduire de 46 % son intensité carbone.