L’Irak perd chaque année 100.000 hectares de terres agricoles à cause du changement climatique, de la désertification et de la sécheresse, a averti le Centre stratégique irakien pour les droits de l’Homme.
La superficie des terres désertifiées en Irak est d’environ 27 millions d’hectares, soit près de 15% de la superficie du pays, ce qui signifie qu’environ 55% de la superficie de l’Irak est considérée comme menacée par la désertification, a souligné le président du Centre, Fadel Al-Gharawi, dans un communiqué, notant que la couverture végétale du pays a diminué de 50% à 17%.
Citant les estimations de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), il a relevé que la zone forestière de l’Irak ne représente plus que 8.250 km², soit 2% de la superficie totale du pays.
Le changement climatique, les tempêtes de sable, le manque de précipitations et le réchauffement de la planète ont tous contribué au déclin de la végétation irakienne, alerté M. Al-Gharawi, rappelant que les niveaux élevés de pollution ont des effets néfastes sur la santé humaine et constituent une menace directe pour la sécurité alimentaire.
Il a appelé, à cet égard, les autorités, les institutions nationales concernées et les citoyens irakiens à adhérer à une campagne visant à planter 15 milliards d’arbres résistants aux changements climatiques au cours des dix prochaines années, afin de compenser le déficit grave de végétation que connait le pays.