L’Unesco a, dans un communiqué, salué la place donnée à la culture dans le « Pacte pour l’avenir » adopté dimanche 22 septembre par les les chefs d’Etats et de gouvernement réunis à New York pour l’Assemblée générale des Nations Unies.
« Le Pacte pour l’avenir » qui définit un ensemble de mesures communes pour faire face aux grands défis internationaux, ajoute la même source, fait une place inédite à la culture, en reconnaissant son rôle pour le développement durable et la nécessité pour les Etats d’investir dans ce secteur. Ce document qui vient reconnaître le rôle essentiel de la culture dans la cohésion et la transformation des sociétés, est le résultat d’un ambitieux dialogue multilatéral animé par l’UNESCO, qui “doit à présent nous amener à faire de la culture un objectif de développement durable à part entière à horizon 2030”, a déclaré Audrey Azoulay, Directrice générale de l’ONU, présente à l’Assemblée générale des Nations Unies.
Le « Pacte pour l’avenir », qui couvre un large éventail de thèmes (la paix et la sécurité, le développement durable, le changement climatique, la coopération numérique….) appelle les Etats à intégrer la culture dans leurs politiques économiques, sociales et environnementales, à promouvoir le dialogue interculturel et à renforcer la coopération internationale pour le retour et la restitution des biens culturels.
Dans ce sens, il a été notamment décidé d’encourager un renforcement de la coopération internationale en vue du retour ou de la restitution aux pays d’origine des biens culturels ayant une valeur spirituelle, ancestrale, historique ou culturelle. Cela concerne notamment les objets d’art, monuments, pièces de musée, manuscrits et documents. Il est également recommandé d’inciter les entités privées concernées à suivre cette démarche, y compris par le biais d’un dialogue bilatéral et avec l’aide de mécanismes appropriés.
Le communiqué rappelle qu’un pas important avait déjà été fait en ce sens lors de MONDIACULT 2022, la plus grande conférence mondiale consacrée à la culture depuis quarante ans, organisée par l’UNESCO et accueillie par le Mexique. Les États avaient alors reconnu la culture comme un « bien public mondial ».