La ministre des affaires culturelles, Amina Srarfi, a présidé mardi 24 septembre 2024 une séance de travail consacrée au suivi de la mise en œuvre des recommandations du Comité du patrimoine mondial de l’UNESCO concernant l’inscription de l’île de Djerba sur la Liste du patrimoine mondial.
Ont assisté à cette séance de travail le directeur de l’Institut National du Patrimoine (INP), la directrice de l’Agence de mise en valeur du patrimoine et de la promotion culturelle (AMVPPC), ainsi que plusieurs cadres du ministère et un représentant de l’Association de sauvegarde de l’île de Djerba.
Au cours de cette séance, la ministre a pris connaissance de l’avancement des travaux de ce dossier, à la lumière duquel un rapport sera préparé et soumis par le ministère au Comité du patrimoine mondial en décembre prochain.
Divers points ont été abordés, notamment l’organisation de la première réunion du Comité de pilotage régional à la fin du mois de septembre 2024. Ce comité regroupe des représentants des ministères de l’Environnement, des Affaires religieuses, de l’Equipement et du Tourisme, ainsi que du ministère des Affaires culturelles. L’objectif est de préserver, aménager et valoriser le patrimoine historique et archéologique de l’île de Djerba.
L’accent a été mis sur la nécessité de créer une unité de gestion par objectifs pour mettre en œuvre les projets proposés par le Comité de pilotage et les réaliser dans les délais escomptés, ainsi que sur l’importance, pour les habitants de l’île, de respecter les éléments architecturaux propres à Djerba, grâce à une campagne de sensibilisation.
L’importance de la contribution de la société civile a été mise en avant, avec la proposition d’un concours destiné aux jeunes pour la création de spots de sensibilisation autour de la valeur du patrimoine national et de sa valorisation, ainsi que la création d’un prix “Citoyen du patrimoine”.
En outre, il a été proposé de former les cadres et agents intervenant dans les différents ministères concernés, ainsi que de créer des circuits culturels et touristiques à Djerba.
Un cahier des charges sera également élaboré pour faciliter les interventions de restauration et d’aménagement urbain, tout en respectant les spécificités architecturales locales et selon des normes bien définies.
La situation de plusieurs monuments historiques de l’île nécessitant une intervention rapide a également été abordée, notamment le mausolée Sidi Zitouni, plusieurs mosquées ainsi que le Musée du patrimoine immatériel de Djerba.