La Ligue tunisienne pour la défense des droits de l’Homme (LTDH) a vivement critiqué l’amendement de la loi électorale à la veille de l’élection présidentielle. Selon Bassam Tarifi, président de la LTDH, cette modification des règles du jeu à la dernière minute est “juridiquement, politiquement et moralement inacceptable”.
Le transfert des compétences du Tribunal administratif à la justice judiciaire en matière de contentieux électoral est particulièrement pointé du doigt. La LTDH estime que cette décision est injustifiée et pourrait porter atteinte à l’équité des élections.
Le Conseil national de la LTDH a également dénoncé les restrictions imposées aux candidats à la présidentielle, ainsi que les atteintes à la liberté de la presse. Les journalistes sont de plus en plus visés par des poursuites judiciaires, notamment en vertu du décret 54.
Sur le plan socio-économique, la situation est tout aussi alarmante. La LTDH dénonce la flambée des prix, l’endettement élevé de l’État, la détérioration des services publics et le chômage de masse.