La Tunisie figure parmi les pays d’Afrique du Nord, notamment l’Égypte, le Maroc, et l’Algérie, qui commencent à émerger comme des hubs potentiels pour la DeepTech, grâce à une combinaison de ressources humaines qualifiées, de politiques de soutien et d’écosystèmes entrepreneuriaux en croissance.
La Tunisie se distingue en effet, par un écosystème dynamique soutenu par une solide base académique et des programmes de soutien gouvernementaux, révèle le livre blanc “DEEPTECH TUNISIE 2024″, élaboré avec le soutien et le financement de la coopération allemande au développement (GIZ), dans le cadre de la “Mission d’accélération des entreprises Deep-tech innovantes issues des laboratoires de recherches scientifiques tunisiens.
La même source révèle que des start-ups ont réussi à attirer des investissements internationaux majeurs, démontrant le potentiel du pays dans le secteur DeepTech.
” La Tunisie possède un écosystème DeepTech fortement soutenu par les universités et les centres de recherche, avec une orientation notable vers l’IA et les biotechnologies”, indique le document, ajoutant que le pays a réussi à attirer des investissements significatifs et à développer des start-ups compétitives à l’échelle mondiale.
La Tunisie possède un riche héritage de recherche scientifique, soutenu par un vaste réseau de laboratoires, de chercheurs et de projets innovants. La Deeptech représente une opportunité significative pour la Tunisie de tirer parti de la recherche scientifique pour créer la croissance économique, le progrès technologique et les bénéfices sociétaux, note également la même source.
La Deeptech désigne un ensemble de startups et d’entreprises qui développent des technologies basées sur des avancées scientifiques ou technologiques de pointe. Ces technologies sont souvent issues de la recherche fondamentale et sont caractérisées par une forte intensité de recherche et développement (R&D), des cycles d’innovation longs et des barrières techniques élevées. La Deeptech se distingue par son potentiel à transformer des industries existantes ou à résoudre des défis complexes en s’appuyant sur des innovations scientifiques de rupture dans des domaines tels que l’intelligence artificielle, la biotechnologie, la robotique, les matériaux avancés et la nanotechnologie.