“L’agriculture biosaline: une approche pour la restauration des terres dégradées dans le monde arabe” est le thème d’un atelier régional, dont les travaux ont débuté dimanche au siège du Secrétariat général de la Ligue des États arabes au Caire.

Cet atelier de cinq jours est organisé par l’Initiative mondiale du G20 sur la réduction de la dégradation des terres et l’amélioration de la conservation des habitats terrestres, en collaboration avec la Ligue des États arabes, le Centre international pour l’agriculture biosaline, l’Organisation arabe pour le développement agricole et le Centre arabe pour l’étude des zones arides et des terres sèches.

Axé sur la lutte contre la désertification et le soutien à la sécurité alimentaire dans la région arabe, l’événement s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la résolution de la 34è réunion du Conseil des ministres arabes chargés des affaires environnementales.

A cette occasion, le Conseil a appelé à une coordination avec le secrétariat de la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification (CNULCD) et les organisations arabes spécialisées, afin d’explorer la coopération dans la mise en œuvre d’activités liées au renforcement des capacités, à la surveillance et au contrôle de la dégradation des terres dans la région arabe.

En ouverture de cette rencontre, le directeur du Département de l’environnement et des affaires météorologiques à la Ligue des États arabes, Mahmoud Fath-Allah, a indiqué que la gestion de l’agriculture biosaline constitue un outil efficace pour lutter contre la désertification et restaurer les terres dégradées, sur fond de défis croissants résultant du changement climatique et de la rareté des ressources en eau dans le monde arabe.

L’atelier vient appuyer les efforts visant à promouvoir la durabilité de l’agriculture dans les régions arides et semi-arides du monde arabe afin de soutenir la sécurité alimentaire et de parvenir à un développement durable face aux défis de la pénurie d’eau et de la salinité, a-t-il ajouté.

Pour sa part, Salma Alsayyad, chargée de mission au bureau de l’Initiative mondiale pour les terres du G20, a souligné l’importance de ces sessions régionales, notant que la résolution du problème de la dégradation des terres requiert une approche adaptée aux spécificités de chaque région.